Ould Kablia pointe du doigt les partis en cas d’échec des locales ,Révision de la Constitution au premier semestre 2013

Ould Kablia pointe du doigt les partis en cas d’échec des locales ,Révision de la Constitution au premier semestre 2013
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quelques jours de la fin de la campagne électorale  » timide  » pour les élections locales du 29 novembre prochain, le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kabila tient toujours à prévoir un taux de participation qui sera selon lui  » entre 40 et 45%  » tout en rappelant à l’ordre la commission de Seddiki et les  » petits  » partis qui critiquent l’administration.

Le ministre qui était hier l’invité de la Radio nationale est aussi revenu sur l’informel dont le marché de la devise annonçant la révision de la Constitution, le 1er semestre de 2013 qui sera précédée par un mouvement des walis.



L’invité de la Chaîne 3 a justifié ses calculs par rapport au taux de participation dans les prochaines locales du fait que c’est à l’APC, où se prennent les décisions qui concernent la vie du citoyen sous tous ses aspects.

«L’enjeu est important. Je crois que les électeurs l’ont compris» a-t-il dit. Sans porter de jugement sur les candidats en lice pour les prochaines élections, le ministre dira : «Si rupture il y a, ce sera entre les citoyens et les partis, pas avec l’administration.» Selon Ould Kablia, il y a un problème au niveau des relations avec les partis. «Une fois les élections passées, les partis ne s’occupent plus de leurs électeurs.

On peut considérer cela comme un échec partiel des partis politiques» a-t-il ajouté. Répondant aux partis qui critiquent l’administration, le ministre dira que les partis veulent se dédouaner de leurs lacunes lors des meetings électoraux en accusant l’administration de certains comportements «pour lesquels, ils ne peuvent apporter aucune preuve».

Interrogé sur la Commission nationale de supervision des élections (CNSEL), le ministre a fait part de l’existence de «graves dissensions» au sein de la Cnisel. Selon lui, il appartient à cette commission de «relever les erreurs de l’administration, s’il en existe, et de s’adresser à qui de droit». Pour le ministre, cette commission n’a pas à vouloir jouer le rôle de l’administration et gérer ce scrutin. Selon lui, la Cnisel ne doit pas s’occuper de questions politiques comme la révision des lois.

S’agissant de la rémunération, le ministre est catégorique «le mandat de la Cnisel est gratuit comme le stipule la loi électorale ». Pour le ministre «la Cnisel représente les partis, elle est créée pour défendre leurs intérêts et, en principe, ses membres devaient être rémunérés par les partis eux-mêmes» . S’agissant de l’état financier des communes, il dira qu’il n’existe pas de communes pauvres en Algérie.

Interpellé sur le problème du marché parallèle de devises en Algérie, Ould Kablia qui avait défendu cette activité dira cette fois-ci que ce marché dépend des autorités monétaires «qui doivent trouver une solution pour que les Algériens puissent disposer, à l’avenir, de moyens leur permettant de se déplacer à l’étranger pour des soins ou autres.

C’est quelque chose de tout à fait normal». Enfin, le ministre a affirmé que la révision de la Constitution annoncée par le Président Bouteflika lors de son discours du 15 avril 2011 pourrait intervenir durant le premier semestre de l’année 2013.

A ce propos, il a expliqué que la commission chargée d’élaborer le projet de cette révision sera désignée dans les prochaines semaines pour y travailler avant de rendre ses conclusions au bout du délai qui lui sera imparti. Selon le ministre, le temps de préparer la synthèse des amendements à apporter à la Constitution pourrait déborder au-delà du premier trimestre de 2013 avant d’annoncer un mouvement partiel dans le corps des walis et des cadres de wilaya au mois de décembre prochain.

Dans ce contexte, il a expliqué que les walis seront appelés à d’autres missions en 2013, dont la préparation d’un «nouveau scrutin sur la révision de la Constitution ou autres» . Probablement, Ould Kablia faisait allusion à la présidentielle de 2014, dont les grandes manoeuvres ont déjà commencé.

N. C.