Ould Kablia : Le problème des gardes communaux « est définitivement réglé »

Ould Kablia : Le problème des gardes communaux « est définitivement réglé »

Réglé, pour de vrai ? Le problème des gardes communaux « est définitivement réglé », suite aux mesures prises en leur faveur et qui ont été acceptées par leurs représentants, a souligné mardi à Tamanrasset le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia.

« Des mesures ont été prises en accord avec les représentants des gardes communaux. Ces mesures ont été transmises aux concernés dans le détail. Ce problème est, donc, définitivement réglé », a affirmé le ministre de l’Intérieur qui animait une conférence de presse à l’issue de la visite de travail et d’inspection effectuée par le président Bouteflika ans cette wilaya.

Le ministre qui indiquait que la majorité des gardes communaux ont manifesté leur accord avec ces mesures, a affirmé, selon l’agence officielle APS, que des personnes tentent de s’ériger en « tuteurs » des gardes communaux, sans préciser toutefois l’identité de ces « tuteurs ».

« Cette question a été tranchée », a-t-il ajouté, relevant qu’il ne restait encore à la Place des Martyrs (Alger) qu’une centaine de gardes communaux.

« Nous avons satisfait leurs demandes », a-t-il insisté, avertissant une fois de plus que les gardes communaux qui refusent les solutions proposées et acceptées risquent de rater leur intégration au sein de la police, la Gendarmerie et l’Armée, qui, a-t-il rappelé, « n’acceptent pas cet esprit revendicatif, de par leur caractère de corps disciplinés ».

Lundi 04 avril, le ministre de l’Intérieur a affirmait que la quasi totalité des gardes communaux avaient « adhéré » aux mesures déjà prises pour leur régularisation, mais ceux qui poursuivront leur mouvement de protestation « seront exclus » de ce corps de sécurité.

La veille, le même ministre avait rendu public un communiqué dans lequel il rappelait que le mouvement de protestation des gardes communaux était « illégal ».

« Il est formellement interdit aux gardes communaux de recourir à la grève ou à toute forme d’arrêt de travail et que tout acte collectif, contraire à l’ordre, fera l’objet de sanctions conformément aux dispositions de l’article 112 du code pénal, en tenant compte des peines contenues dans la législation et le règlement en vigueur ainsi que les dispositions statutaires », indiquait le communiqué du ministère de l’Intérieur.

Environ 2.500 gardes communaux sont redescendus dimanche dans Alger pour obtenir satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles. Au cours de cette journée de protestation, une délégation a remis une plate-forme de revendications à la présidence de la république et attendait une réponse positive en fin de journée.