La victoire du Front de libération nationale (FLN) aux législatives de 2012 peut être qualifié d’un « vote refuge » pour le peuple algérien, par rapport à 1991 où il avait fait un « vote sanction », a estimé vendredi à Alger le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, M. Daho Ould Kablia.
« En 1991, le peuple algérien avait fait un vote sanction contre le FLN, en 2012, nous pouvons appeler cela un vote refuge », a indiqué M. Ould Kablia lors un point de presse pour annoncer les résultats préliminaires au lendemain des élections législatives du 10 mai.
Il a souligné qu’en 2012 le FLN a pu encore une fois obtenir plus de 200 sièges à la future Assemblée populaire nationale (APN), alors qu’il était contesté lors des incidents d’octobre 1988, où « les Algériens avaient dit qu’ils ne voulaient plus du FLN ». « Aujourd’hui, le peuple algérien, a quelque peu peur de l’aventure.
Il a ainsi préféré opter pour ceux qu’il connaissait auparavant et qu’il connaissait bien », a-t-il dit. Le FLN a remporté les élections législatives avec 220 sièges, sur un total de 462, au cours d’un scrutin marqué par un taux de participation de 42,36%.
