Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Dahou Ould Kablia, a affirmé vendredi à Alger qu’ » aucune partie étrangère n’a le droit de dicter ses lois à l’Algérie ».
« Aucune force ne pourra dicter ses lois et dire quoi faire à un pays qui a mené une guerre de libération et a souffert des affres du terrorisme », a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse consacrée à l’annonce des résultats des élections législatives du 10 mai. « Ce n’est pas aujourd’hui qu’une force étrangère nous montrera qu’est-ce qu’il faut faire », a-t-il ajouté en réponse à une question sur les moyens de prévenir l’Algérie contre un éventuel « Printemps arabe ».
Concernant l’évaluation de ces législatives, le ministre a affirmé que « seules la satisfaction et la confiance du peuple algérien comptaient », alors que l’avis des observateurs « ne vient qu’en second plan ».