Les déclarations controversées du secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbès n’en finissent pas.
Désormais, il semble qu’aucune personne n’est épargnée par les accusations du patron du FLN, y compris ceux issus de sa propre formation. La dernière personne visée n’est autre que le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja, un des leaders du vieux parti…En effet, Ould Abbès lui a reproché de s’être proposé comme médiateur dans l’espoir de trouver une issue à la crise opposant les médecins résidents au ministère de la Santé.
« La réception des médecins résidents par le président d’APN, Saïd Bouhadja est une gaffe de sa part », a estimé le secrétaire général du FLN, dont la démarche de Bouhadja n’était visiblement pas la bienvenue.
En tout cas, le président de la Chambre basse du parlement n’est pas le premier à encaisser les attaques de Ould Abbès, car le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a lui-aussi été critiqué dans ses choix et ses décisions. De plus, il a été accusé-en sa qualité de secrétaire général du RND- de désobéir au président Bouteflika, après avoir critiqué la campagne électorale menée par le FLN lors des élections locales du 23 novembre dernier.
En outre, il a décidé de traduire devant le conseil de discipline du parti, le député de Annaba, Bahaeddine Tlaiba et six autres cadres ayant lancé l’initiative de création d’une coordination de soutien au 5e mandat de Bouteflika.
Mais la déclaration qui a fait et continue de faire polémique est celle dans laquelle il affirme que: « Le FLN a libéré le pays et le gouvernera pour toujours ». L’ancien ministre de la Solidarité nationale a tenu ce propos lors de la campagne électorale pour les législatives et locales et l’a répété ce dimanche depuis la wilaya de Tlemcen.
Ainsi, Ould Abbès semble ne pas mesurer la gravité de ces propos qui sont contraires aux orientations de l’Etat insistant sur le pluralisme politique dans la pensée et la pratique.
De par ses rappels quant au maintien à jamais de l’ex-parti unique, il semble dire aux Algériens de ne pas se rendre aux urnes étant donné le parti qui l’emporterait est connu d’avance (FLN)…