Ould Abbès répond aux rapports critiques des ONG: « Nous n’avons aucun complexe »

Ould Abbès répond aux rapports critiques des ONG: « Nous n’avons aucun complexe »

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Le secrétaire général du parti n’a soufflé mot sur les questions d’actualité. Il donne rendez-vous, ce samedi où il promet d’annoncer d’importantes décisions.

L’Algérie n’est pas le seul pays affronté au problème des migrants. Le secrétaire

général du FLN, Djamel Ould Abbès, est revenu sur les rapports critiques des ONG et la déclaration de la porte-parole des droits de l’homme auprès des Nations unies… «J’étais surpris par les déclarations de la porte-parole des droits de l’homme auprès des Nations unies sur l’Algérie», a tenu à préciser en préambule le patron du FLN lors d’une conférence intitulée «Bouteflika et l’Afrique, 60 ans de solidarité et d’amitié» tenue, hier, au siège du parti en présence des représentants diplomatiques de plusieurs pays du continent. Ould Abbès a rappelé qu’avant tout, le problème des migrants s’est posé avec acuité outre-mer. «Nous n’avons pas de complexe», a-t-il martelé, tout en précisant qu’ils se sont basés sur des faux rapports. Pour lui, les représentants des Nations unies et de l’Uunion européenne ont été très mal informés.

Les ONG qui n’en portent que le nom ont pris à partie l’Algérie. Ould Abbès dit qu’«il connaît très bien ces ONG, vu qu’il a travaillé dans le cadre de Médecins sans frontières. «Ces organisations sont au service des officines de certains gouvernements», a-t-il confié, tout en indiquant que ces organisations sont loin de nous déranger. Autrement dit, l’Algérie respecte les principes de traitement des étrangers et des migrants et cela ne va nullement la perturber. L’homme fort du FLN est également revenu sur les rumeurs portant la création des centres de rétention des migrants en Algérie, en appuyant la réponse du ministre des Affaires étrangères. «Jamais l’Algérie ne va créer des centres de rétention pour nos frères africains», a-t-il tranché, tout en rappelant que l’Algérie qui a souffert des affres du colonialisme, ne peut pas se comporter ainsi envers des Africains.

Le conférencier a fait une rétrospective des relations entretenues par l’Algérie avec l’Afrique. Il a retracé les grandes actions menées par le président Bouteflika qui était chargé depuis la guerre de Libération nationale d’entretenir des relations avec les pays africains. Une vidéo qui reprend les archives des moments forts du président lors des différents sommets de l’UA a été diffusée en vue de rappeler aux représentants diplomatiques des pays africains les efforts déployés par l’Algérie dans le cadre de la libération des peuples et le développement de l’Afrique. «L’Algérie n’a jamais failli à son devoir envers les pays africains»,a-t-il insisté en rappelant les actions d’aides engagées par le chef de l’Etat lors des catastrophes naturelles et des guerres.

Il a cité dans ce sens la décision prise par le président portant sur l’effacement des dettes des pays africains en 2003. Des témoignages ont été apportés par de nombreux représentants diplomatiques. Taleb Omar, ambassadeur de la Rasd a reconnu que l’Algérie était le premier et le seul pays qui a soutenu le peuple sahraoui en lui ouvrant ses portes. «Depuis 43 ans, nous bénéficions d’un accueil chaleureux de la part du gouvernement algérien», a-t-il attesté, en précisant que les campagnes qui ciblent l’Algérie sont liées à ses positions. La représentante de l’Afrique du Sud à Alger a tenu elle aussi à apporter son témoignage. «Pour le président défunt Nelson Mandela, l’Algérie avait une place spéciale dans son coeur», a-t-il confié.

Le représentant du gouvernement tchadien a également mis en exergue l’effort déployé par Alger pour le rapatriement de 503 migrants dans leur pays. Par ailleurs, le secrétaire général du parti n’a pas voulu s’exprimer en marge de cette rencontre sur les différentes questions d’actualité. Ould Abbès donne rendez-vous à la presse, ce samedi, à Aïn Defla où il promet d’annoncer d’importantes décisions.

Ce dernier s’est contenté juste de rassurer et d’apporter son soutien aux secrétaires des kasmas dans le cadre du renouvellement des structures au niveau local.