Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, a affirmé dimanche dernier à Alger, que 412.783 donneurs de sang ont été recensés en 2010, dont 37.079 pendant le mois de ramadhan.
M. Ould Abbès a indiqué, lors de la présentation de la nouvelle organisation de l’Agence nationale du sang en présence de son directeur général, de responsables d’établissements hospitaliers et de centres de transfusion sanguine de la wilaya et de spécialistes des maladies du sang, que l’Algérie avait réalisé un taux appréciable en matière de don et de collecte de sang avec de 12 donneurs pour 1.000 habitants. Ce taux dépasse celui recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), soit 10 donneurs pour 1.000 habitants, a-t-il précisé.
Il a indiqué que la nouvelle carte de l’Agence nationale du sang tend à satisfaire les besoins en matière de sang, soulignant le dispositif juridique mis en place par son département pour encourager le don et la distribution du sang.
M. Ould Abbès a annoncé à ce propos, l’ouverture de 12 agences du sang à travers l’ensemble du territoire national qui viendront s’ajouter aux centres de wilayas et banques du sang qui seront bientôt installés au niveau de chaque établissement hospitalier de chaque wilaya.
Il a souligné la mise en place d’un réseau pour la coordination du don et de la collecte de sang afin de satisfaire les besoins en sang conformément aux recommandations de l’OMS.
Il a fait part de sa satisfaction à l’égard de l’amélioration enregistrée dans les wilayas du Sud et les Hauts Plateaux du point de vue collecte et don de sang, estimant impérative la disponibilité de ce liquide pendant la saison estivale marquée par le grand nombre d’accidents de la route et des accouchements.
Il a souligné à cette occasion, le recensement de plus de 500.000 interventions chirurgicales en 2010 à l’échelle nationale dont 216.189 au niveau des centre hospitalo-universitaires, 267.269 dans les établissements hospitaliers publics et 37.556 dans les établissements hospitaliers sanitaires. La plupart de ces interventions, a-t-il dit, ont nécessité une transfusion sanguine ou un de ses dérivés.
