Ould Abbès :Feu Omar Djellab est l’un des pères les plus prestigieux de la médecine algérienne

Ould Abbès :Feu Omar Djellab est l’un des pères les plus prestigieux de la médecine algérienne
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Le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, a affirmé, samedi à Alger, que feu Omar Boudjellab a été l’un des pères les plus « prestigieux » de la médecine algérienne en général et de la cardiologie en particulier.

« Il n’est que justice que la famille de la santé honore la mémoire d’un des pères les plus prestigieux de la médecine algérienne en général et de la cardiologie en particulier », a indiqué M. Ould Abbès, qui s’exprimait à l’ouverture d’une journée consacrée aux maladies cardiovasculaires, organisée à l’occasion du 50 ème anniversaire de la mise en service de la clinique de cardiologie du CHU Mustapha Pacha (Alger).

« La commémoration du cinquantenaire de la clinique de cardiologie d’Alger, en rendant hommage à la mémoire du professeur Boudjellab, est le « meilleur » des hommages à rendre au brillant scientifique qu’il fut et à l’infatigable combattant qu’il a été », a ajouté M. Ould Abbès.

« En honorant sa mémoire, vous honorez celle d’un véritable patriote qui a su conjuguer idéal scientifique et conscience nationaliste », a encore ajouté le ministre de la santé, soulignant que le défunt a, durant toute sa vie, été au « service de son pays, de ces compatriotes et de la médecine ».

Le ministre de la santé a indiqué qu’après avoir mené de « brillantes » études médicales à Paris (France), le défunt a rejoint le front de libération nationale (FLN) puis l’armée de libération nationale (ALN) pour, a-t-il précisé, assurer le fonctionnement du secteur sanitaire de la frontière ouest.

Au lendemain de l’indépendance du pays, et « sans la moindre hésitation », Omar Djellab a rejoint le secteur de la santé publique où il consacre toute son « énergie » à jeter les bases d’une médecine « efficace et moderne », a souligné le ministre de la santé. « Modeste, comme seuls peuvent être les grands, il refusera les gratifications politiques après la fin de sa mission au ministère de la santé et consacrerale restant de ces jours à accomplir ce qu’il considérait être un sacerdoce: soigner et apaiser les angoisses du malade et des siens », a encore précisé M. Ould Abbès.

Né en 1930 à Tablat (Médéa), le professeur Omar Djellab a été, de 1970 à 1977, ministre de la santé, de même qu’il a été chef du service cardiologie du CHU Mustapha.

Il est décédé le 25 juin 2006 à l’âge de 76 ans.