Ould Abbes évoque des indicateurs économiques « positifs » et fustige « les voix alarmistes »

Ould Abbes évoque des indicateurs économiques « positifs » et fustige « les voix alarmistes »

ALGER – Le Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbes, a affirmé mercredi à Alger, que les indicateurs de l’économie nationale étaient positifs de l’attestation même des instances internationales », fustigeant « les voix alarmistes ».

Présidant la réunion des commissions des cadres et de la prospective au siège du parti, M. Ould Abbes a déclaré que « les indicateurs de l’économie nationale sont, en début de l’année, positifs de l’attestation même des instances internationales », citant les rapports publiés récemment sur l’économie algérienne par la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) ainsi que le Cabinet d’intelligence économique et du conseil Oxford Business Group (OBG).

Ces indicateurs « sont de bons augures pour la situation économique du pays en 2018 », a-t-il estimé.

  1. Ould Abbes a fustigé, dans ce sens, « les voix qui se sont élevées récemment pour troubler la sérénité et faire peur aux Algériens », affirmant que son parti leur donne aujourd’hui une leçon que l’Algérie se porte bien en adressant un message d’espoir et d’assurance au peuple algérien.

Lors de cette réunion, l’ancien ministre des finances et expert économique, Abderrahmane Benkhalfa a donné une conférence sur la situation économique du pays, indiquant que « tous les facteurs de développement sont disponibles au début de l’année en cours à travers la hausse continue des cours du pétrole sur les marchés mondiaux ».

« Les perspectives de développement sont prometteuses et l’économie nationale toujours debout », a-t-il soutenu évoquant, à ce propos, le rapport de l’OBG qui souligne que l’Algérie a « dépassé le risque du déficit budgétaire et de la balance commerciale à court et à moyen termes comme elle a pu préserver la cadence du développement et les règles régissant son économie ».

Dans le même contexte, M. Benkhalfa a salué les mesures introduites dans la loi de finance 2018 et l’adoption du financement non conventionnel qui, a-t-il dit, « contribuera à la préservation des équilibres de l’économie nationale ».

Il a mis en garde, par ailleurs, contre le changement de la monnaie nationale, qualifiant cette démarche « de pire décision à prendre actuellement du fait qu’elle impactera la confiance des opérateurs et entrainera une dévaluation du Dinar sur le marché parallèle ».