M. Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, , a déclaré mardi à Alger qu’il n’y avait pas de pénurie de médicaments ni de vaccins en Algérie pointant du doigt une mauvaise gestion de la distribution.
« Il n’y a pas de pénurie de médicaments ni de vaccins, le problème réside en une mauvaise gestion de la distribution, laquelle est devenue une habitude fâcheuse enregistrée au niveau des établissements hospitaliers », a affirmé le ministre lors d’une rencontre avec 15 associations relevant du secteur.
Il a par ailleurs affirmé que ce problème de pénurie a été définitivement réglé à travers l’acquisition cette année de médicaments et de vaccins dont le coût s’est élevé à « 26 millions d’euros ». M. Ould Abbès répondait aux préoccupations de certaines associations à l’instar de l’association « Amel » pour cancéreux qui a mis en garde contre le risque d’une pénurie de médicaments entrant dans le traitement du cancer.
Dans ce contexte, le ministre a rappelé le projet de création de 57 centres de radiothérapie pour cancéreux qui seront fin prêts dans deux ans, précisant que 41.000 nouveaux cancéreux ont été recensés l’année dernière dont 28.000 nécessitant une radiothérapie. Les centres existants au nombre de 13 « travaillent avec leur pleine capacité mais ne peuvent prendre en charge que 8.000 malades », a-t-il ajouté.
D’autre part, le ministre a évoqué la myopathie dont souffrent près de 30.000 personnes en Algérie précisant « que le problème résidait en l’absence de dépistage précoce et le manque de prise en charge psychologique ».
Les représentants des associations se sont succédé pour transmettre leur préoccupations à l’image de la Fédération nationale des handicapés dont la représentante a mis en avant l’importance du dépistage précoce des handicaps qui affectent généralement les nourrissons en raison de complications survenues lors de l’accouchement.
Le ministre a invité ces associations à oeuvrer de concert en vue de mettre en place un plan de travail englobant toutes les wilayas afin de définir les différentes entraves que rencontrent les malades et mettre en place des cellules de proximités à travers tout le territoire national.