S’étonnant de la persistance de l’appel à la grève de la part de deux syndicats de praticiens, alors qu’il vient d’annoncer les nouvelles grilles de salaires, avec une «augmentation variant entre 70 et 111%, en plus de l’effet rétroactif de 42 mois», le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière a demandé aux députés ce qu’il pouvait faire de plus pour satisfaire les revendications des uns et des autres «alors qu’on a de tout temps, ouvert la voie au dialogue et qu’on est allés au-delà de ce qu’on pouvait accorder», s’est-il exclamé, avant de préciser que «tout a une limite».
Aussi, M. Ould Abbès a averti que la loi sera appliquée dans toute sa rigueur à l’encontre de ceux qui suivront ces mouvements de grève déclarés illégaux. La preuve étant que, selon lui, la justice a tranché jeudi dernier, déclarant que deux de ces mouvements sont «illégaux». Il s’agit de la grève du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), qui ont déposé un préavis de grève pour le début de la semaine prochaine.
Il est utile de rappeler que le secteur de la santé a enregistré une série de mouvements de grève depuis près de deux mois. Des mouvements qui ont abouti par plusieurs concessions accordées par la tutelle après une série de réunions de négociations.
Amel Z.