Ould Abbès : “54 médicaments pour malades chroniques vont être réceptionnés”

Ould Abbès : “54 médicaments pour malades chroniques vont être réceptionnés”

« Il faut absolument que toutes ces quantités (de consommables et accessoires ) soient dispatchées avant la fin du mois d’août », a insisté le ministre de la Santé, attirant toutefois l’attention sur la nécessité de laisser un stock de sécurité.

Selon des précisions fournies au ministre de la Santé lors de cette visite, il ressort que 537.000 doses de vaccins de la grippe A H1 N1 seront périmées d’ici le 31 octobre prochain alors que 125.000 autres le seront d’ici le 31 mars 2011.

A cet égard, M. Ould Abbès a estimé « plus qu’impératif de réfléchir à une solution à même de permettre de tirer profit de toutes ces quantités et de ne pas les gaspiller d’autant qu’elles ont coûté cher au trésor public », a-t-il relevé.

Tout en démentant les rumeurs faisant état de la pénurie de certains médicaments destinés aux femmes et aux enfants, le ministre de la Santé a indiqué que 54 médicaments indispensables aux malades chroniques vont être réceptionnés.

Il a précisé qu’une enveloppe financière de 10 milliards de dinars a été dégagée à cet effet.

Le ministre a ajouté que certaines rumeurs relatives à la pénurie de médicaments sont l’œuvre de laboratoires « connus », qui ne sont intéressés que par le gain. Sur un tout autre sujet, et concernant les médecins spécialistes ayant achevé leur formation, le ministre de la Santé a insisté pour dire que ces derniers ne se verront pas remettre leur diplôme de spécialiste avant qu’ils n’accomplissent leur service civil dans l’une des wilayas de l’intérieur du pays.

« Il est pour le moins inconcevable que l’Etat, qui a pris en charge ce médecin spécialiste depuis le cycle primaire jusqu’à l’université, remette à celui-ci un diplôme qui, tout compte fait, ne profitera qu’aux hôpitaux étrangers », a estimé M. Ould Abbès.

Avant de quitter l’Institut Pasteur, le ministre de la Santé a émis le vœu que celui-ci retrouve son lustre d’antan et qu’il soit à l’avant-garde de la médecine en Algérie.

« Dans les années 70, l’Institut Pasteur était classé parmi les premiers à l’échelle mondiale, particulièrement dans tout ce qui a trait à la confection des sérums. Nous espérons que cet Institut retrouve sa place de précurseur de la recherche et du développement », a conclu M. Ould Abbès.