Les horaires de travail du mois de Ramadhan sont décriés par les travailleurs du secteur public dans les zones de la région sud-ouest du pays. Ces horaires sont fixés de 7h30 à 16h, alors que le personnel des institutions financières (banques) est avantagé avec une plage horaire qui va de 9h à 14h.
Les travailleurs de la Fonction publique se disent lésés par cette plage horaire, car elle ne tient pas compte des spécificités régionales du Sud, où le thermomètre en cette fin du mois de mai ne descend pas en-dessous de 38°C. En plus, les jeûneurs exténués dans la journée doivent veiller tard le soir et attendre la brise de fraîcheur qui s’installe vers 2h, expliquent-ils.
Pour les femmes fonctionnaires du secteur public, «il est difficile de trouver un bus le matin à 7h dans la ville déserte pour rejoindre le lieu de travail à 7h30». En cette période de grande canicule prématurée, il y a lieu de signaler que les administrations publiques se vident à partir de midi pour laisser place au ronronnement des appareils de climatisation qui tournent en l’absence des administrés.
«Pourquoi ne laisse-t-on pas l’initiative de fixer les horaires de travail aux pouvoirs publics locaux au lieu que ce soit l’administration centrale de l’Intérieur qui décide et qui ignore de surcroît les spécificités régionales du Sud», se demandent les agents de la Fonction publique.
