La visite du wali d’Oran au parc communal d’Oued Tlélat, lui a permis de constater ce qu’il considère comme le poumon de la localité. Nettoyé et rangé la veille, avec un personnel vêtu de gilets de différentes couleurs, le parc donnait l’impression d’un lieu de détente, bien qu’il ait pu constater des tables d’école entassées au fond du parc, donnant au passage des instructions pour en faire bon usage. Cependant, la gestion anarchique du parc communal, où des sommes colossales entrent et sortent, sans fiches d’entrées, ni fiches de sorties, encore moins celles des stocks n’a pas été soulevée. Ce n’est que lors du point de presse que le wali a déclaré que “des inspections et des visites inopinées seront programmées”.
Les contribuables qui constatent, impuissants, la consommation de deniers publics sans pièces comptables réclament plus de rigueur. “Les élus dépensent notre argent. Il faut rendre des comptes aux contribuables”, s’insurge un retraité. “Quand des tentes, des groupes électrogènes, des produits de nettoyage, pièces de rechange des engins, scies électriques, peinture, chaises…, n’obéissent pas à la gestion classique avec fiches d’entrées et de sorties ainsi que la destination des sorties durant un mandat de 5 ans sans qu’aucun responsable intervienne, alors tout est permis”, souligne un citoyen. “La promesse du wali de renforcer le contrôle du parc communal en a satisfait plus d’un mais sera-t-elle suffisante pour mettre fin à la gabegie?”. Notons que la gestion du personnel du parc reste floue et l’appareil de pointage installé n’a résisté que quelques semaines avant d’être détérioré, nous confie un élu.
NOUREDDINE BENABBOU
