Alors que les manifestations observées ces dernières semaines à Ouargla, étaient caractérisées par leur attitude pacifique, celle de ce jeudi, a dérogé à la règle, puisque des centaines de protestataires se sont adonnés au saccage et à la destruction de biens publics et privés.
La cause ? la publication, mercredi, d’une liste d’attribution de 676 logements, qui n’a pas été du gout de le monde.
Les manifestants ont saccagé deux véhicules de particuliers, une agence de téléphonie (Mobilis), le siège de la CNEP-banque, la fourrière communale, l’unité de la SNTA et une aile de la daïra de Ouargla.
Les brigades de police anti-émeutes sont alors intervenues en usant de bombes lacrymogènes pour disperser les groupes de jeunes en furie.
Des échauffourées avec les forces de l’ordre avaient déjà éclaté mercredi en plusieurs endroits de la ville, plus particulièrement devant le siège de la daïra, dès la publication de cette liste d’attribution de logements sociaux.
Selon les mécontents, cette liste comporte de “nombreux indus bénéficiaires”, alors que le chef de daira de Ouargla a expliqué que les contestataires de cette liste disposent d’un délai réglementaire de 8 jours pour formuler des recours.