Ouargla : Meetings et sorties de proximité au pas de course

Ouargla : Meetings et sorties de proximité au pas de course

La deuxième semaine de la campagne électorale dans la wilaya d’Ouargla a été dominée par les sorties sur le terrain des présidents et secrétaires généraux de parti qui ont animé, au pas de course, meetings et sorties de proximité.

Le secrétaire général du parti de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a centré son intervention, lors de son meeting animé lundi matin, sur le développement et les inégalités régionales dans le pays, considérant mal répartis les projets d’investissement. Pour réduire cet écart constaté, M. Sahli propose « une décentralisation effective et une discrimination dite positive ». Selon lui, l’Etat doit orienter ses projets vers les régions qui ont souffert de marginalisation, à l’instar de la wilaya d’Ouargla.

L’ANR s’assigne comme objectif de « réduire les disparités entre les régions et de développer les régions du Sud et des Hauts-Plateaux ». M. Sahli, a-t-il argumenté, estime que le pays « dispose des moyens nécessaires pour réussir son décollage économique, assis sur la stabilité politique, sécuritaire et financière, en plus de la disponibilité des ressources humaines et naturelles ». Le secrétaire général de l’ANR a également appelé à la préservation des institutions élues et au renforcement de leur crédibilité et de leur légitimité, l’un des objectifs de la stratégie nationale du parti. Après avoir rappelé que « la rivalité politique s’exerce à travers les programmes et la proposition des solutions et d’alternatives », M. Sahli a affirmé que l’ANR, qui fait sienne la devise « notre alliance pour l’Algérie », s’applique pour « l’approfondissement des réformes du président de la République à tous les niveaux, de l’ancrage de la démocratie participative, du dialogue social et de la décentralisation de la décision ».

M. Sahli a, au terme de son intervention, mis en exergue l’importance du renforcement de l’unité nationale et de la lutte contre la fitna (discorde) que différents courants et parties cherchent à semer.

Pour sa part, le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Mohamed Saïd, a animé un meeting, organisé le soir même dans la salle de conférences de la maison de la culture Moufdi-Zakaria, devant des militants et des sympathisants de son parti.

Il a considéré que le changement escompté nécessite de faire preuve de réalisme, précisant que « ce changement ne peut se faire que par étape et dans la stabilité». Il a insisté, par ailleurs, sur l’importance de la préservation de la mémoire de la société, en accordant l’intérêt voulu à la question de l’histoire dont « il faut s’armer » pour affronter les défis à venir.

Devant un public important et une salle pleine, le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini, a appelé, lui, à rendre espoir aux jeunes et à répondre à leurs attentes. Cette campagne électorale, selon lui, est une occasion pour dissiper le sentiment de désespoir dans la société et convaincre les partisans du boycott à adhérer au processus électoral. Filali Ghouini se dit même convaincu que les citoyens participeront au rendez-vous électoral du 4 mai prochain pour répondre à l’appel de la patrie afin de préserver l’intérêt national, la stabilité et la sécurité du pays.

Lors de ce meeting, mardi dans la maison de la culture Moufdi-Zakaria, il a appelé également à un « consensus national regroupant tous les courants politiques pour renforcer le front interne et déjouer les complots contre le pays ». Il s’est dit convaincu que « les candidats de la wilaya d’Ouargla se mobiliseront pour remédier aux insuffisances dans leur wilaya, notamment celles liées à la faiblesse du développement et de l’emploi ».