Diverses opérations sont en chantier tandis que d’autres sont à engager pour booster la dynamique de développement dans la wilaya d’Ouargla et prendre en charge les attentes de sa population, a-t-on appris auprès des services de la wilaya.
Elles touchent la quasi-totalité des secteurs d’activités, surtout ceux ayant un lien direct avec le cadre de vie général du citoyen, dont les ressources en eau, la santé, les travaux publics et les transports, a-t-on signalé.
Parmi ces projets retenus à la faveur de financements colossaux, au titre de différents programmes et qui traduisent l’intérêt accordé par les pouvoirs publics au développement local, figure l’opération «d’urgence» inscrite dans le projet portant achèvement du système d’assainissement de la vallée d’Ouargla (3E tranche), dont les travaux sont réalisés à plus des deux tiers, a affirmé à l’APS le wali d’Ouargla, Abdelkader Djellaoui, en marge d’une récente visite d’inspection de projets de développement.
Totalisant une vingtaine de «points noirs» diagnostiqués au niveau de plusieurs concentrations d’habitants dans la vallée d’Ouargla, telles que Boughoufala, Sidi-Bensaci, Hay-Ennasr, Sokra, Sidi-Omrane, Bouaâmer, le vieux ksar et El-Gara, ce projet est une tranche «complémentaire» du mégaprojet d’assainissement de la vallée d’Ouargla (1ère et 2e tranche), a-t-il expliqué.
«Ce projet pourra connaître des extensions à l’avenir pour prendre en charge d’autres agglomérations limitrophes, à l’instar, Bour El-Haïcha, Oum-Raneb et Hassi-Miloud, dans le cadre de la lutte contre le phénomène de la remontée des eaux», a-t-il encore fait savoir.
Pour améliorer l’alimentation en eau potable (AEP), une «large» opération est en cours d’exécution dans le but de rénover le réseau principal, en prévision de la mise en exploitation «effective» avant la fin de 2018 de l’ensemble des neuf stations de déminéralisation de l’eau potable, réparties à travers les quartiers du grand Ouargla, a-t-il ajouté.
Sur le plan sanitaire, le wali a mis en relief l’importance que revêt la levée de gel sur le projet de Centre hospitalo-universitaire pour la population de la région Sud-est du pays. Ce projet structurant permettra de soulager les patients de la contrainte des déplacements vers les structures de santé éloignées et de satisfaire aussi les besoins de la faculté de médecine qui a ouvert ses portes à la rentrée universitaire 2014-2015, indique le wali.
Vers la concrétisation de nouvelles structures de santé
Parallèlement, des démarches ont été entreprises pour la mise en service de nouvelles installations de santé, notamment les urgences médicales à l’Établissement public hospitalier (EPH-Mohamed Boudiaf), surtout après la levée des réserves sur ce projet, en plus de l’hôpital psychiatrique implanté dans la commune de Rouissat et l’hôpital 60 lits d’El-Hedjira, qui auront prochainement leurs arrêtés de création, a-t-il annoncé.
M.Djellaoui a fait savoir aussi que l’opération qui concerne l’équipement de l’hôpital de 240 lits, dont la mise en service est prévue en 2019, a été déjà retenue, ajoutant que plusieurs propositions ont été émises dans le secteur de la santé, parmi lesquelles la transformation de l’actuelle EPH-Slimane Amirate de Touggourt en un hôpital spécialisée dans le traitement des brûlés.
Le secteur de la santé dans la wilaya sera renforcé prochainement par d’autres installations, notamment un hôpital de 60 lits à Témacine et un centre de transfusion sanguine au chef-lieu de wilaya, dont les travaux de construction sont en voie d’achèvement.
Concernant le secteur des travaux publics et des transports, le chef de l’exécutif de wilaya a mis l’accent sur l’achèvement de la réhabilitation de la RN-53A reliant Hassi-Messaoud à la daïra frontalière d’El-Borma sur plus de 300 km, ainsi que l’extension de la ligne de tramway, dans sa partie non lancée et menant vers Souk El-Hadjar jouxtant le vieux ksar d’Ouargla, après la levée du gel sur l’opération.
Considérée comme un partenaire indispensable, la société civile a un rôle «crucial» à jouer au titre de la démocratie participative, en vue de contribuer au développement socioéconomique dans cette wilaya, a indiqué le wali.
«Les portes demeurent ouvertes pour un dialogue responsable qui permette de débattre de toutes les préoccupations sociales et de proposer même des solutions, notamment celles liées au traitement du dossier de l’emploi qui nécessite un large débat avec tous les acteurs concernés afin de prendre des décisions efficientes et transparentes», a-t-il souligné.