Ouargla: baisse sensible ces dernières années des pertes causées par les incendies

Ouargla: baisse sensible ces dernières années des pertes causées par les incendies

Les pertes de palmiers causées par les incendies ont connu une baisse « sensible », ces dernières années dans la wilaya d’Ouargla, ce qui a contribué à la préservation du patrimoine phoénicicole de la région, ont estimé les services de la protection civile (PC).

Les statistiques de la PC font état de la destruction l’an dernier par le feu de 1.909 palmiers dattiers, contre 2.885 palmiers en 2015 et près de 3.320 autres en 2014. Les pertes s’élevaient à 8.263 palmiers en 2008, avant de descendre à 7.662 palmiers en 2010 et à près de 7.600 autres l’année suivante.

Les mêmes services expliquent ce recul des pertes subies par les palmeraies par les intenses campagnes de sensibilisation en direction des agriculteurs, portant sur le respect des mesures de précaution lors des actions débroussaillage, ainsi que par le renforcement des unités de la PC en équipements et moyens d’intervention pour la maitrise des incendies.

A ces facteurs ayant contribué à réduire les dégâts, il est relevé le rôle joué par la mini-colonne mobile, créée en 2011, par la PC en plus des patrouilles de reconnaissance effectuées par les éléments de la PC à travers les palmeraies.

Composée de camions citernes, d’ambulances et de véhicules de communications, cette colonne mobile assure également des cours de formation en direction des sapeurs-pompiers.

Les services de la PC imputent, toutefois, le grand nombre de feux de forêts déclarés dans la région d’Ouargla au manque d’entretien de plusieurs palmeraies, en plus de l’absence de pistes d’accès facilitant l’intervention de la PC, l’absence de points d’eau, en plus des brise-vents clôturant les palmeraies qui entravent l’accès des pompiers aux foyers d’incendies.

La wilaya d’Ouargla compte un patrimoine phoénicicole de plus de 2,6 millions de palmiers, dont plus de 2,1 millions de palmiers productifs, constitués essentiellement de variétés diverses, notamment les variétés Deglet-Nour, Ghers et Degla-Beida.

Occupant une superficie de plus de 21.977 hectares ce patrimoine phoénicicole constitue une ressource vivrière pour une bonne partie de la population locale.