Ouadhias (Tizi Ouzou), La reprise de l’école n’a pas eu lieu à Aït Bouadou

Ouadhias (Tizi Ouzou), La reprise de l’école n’a pas eu lieu à Aït Bouadou
ouadhias-tizi-ouzou-la-reprise-de-lecole-na-pas-eu-lieu-a-ait-bouadou.jpg

Cette décision a été prise par l’association des parents d’élèves de cet établissement pour interpeller les autorités sur les conditions lamentables dans lesquelles leurs enfants continuent d’être scolarisés.

La reprise après une quinzaine de jours de vacances scolaires n’a pas eu lieu, hier, à l’école primaire Chahid-Sehad-Mohamed d’Ath Maâlem (commune d’Ath Bouadou, daïra des Ouadhias). Cette décision a été prise par l’association des parents d’élèves de cet établissement pour interpeller les autorités sur les conditions lamentables dans lesquelles leurs enfants continuent d’être scolarisés, en dépit des différents appels et autres écrits adressés à qui de droit. “La santé et la sécurité de nos enfants ne sont pas négociables”, nous répondra Ahmed Bouaziz, en sa qualité de président de cette APE. En effet, dès 8h, tous les élèves, plus de deux cents quarante, ont été accueillis par les parents et les responsables de l’association qui, après leur avoir expliqué les raisons de ce blocage, les ont invités à retourner chez eux et à prendre d’autres jours de repos. “Demain, restez à la maison et dites à vos parents de venir à l’école à votre place”, telle est l’injonction donnée aux élèves. “Lundi, nous tiendrons une assemblée générale extraordinaire pour donner une suite à notre action qui, espérons-le, aura lieu dans le calme et dans la sérénité”, ajoutera notre interlocuteur. Ce dernier citera une kyrielle de problèmes. “La clôture en grillage est entièrement trouée, si bien qu’elle laisse passer des chiens errants dans la cour. Il y va de la sécurité de nos enfants”, commencera-t-il. Et de poursuivre : “Nous avons observé de nombreuses infiltrations d’eaux pluviales dans certaines salles de cours. A cela s’ajoutent les extincteurs périmés depuis deux mois et qui ne sont pas encore remplacés. Imaginez si un feu se déclarait. C’est là aussi un problème d’insécurité.” Le président de cette APE soulignera, d’autre part, que leurs enfants font des rangs sous un balcon de la cantine long de dix-sept mètres sous la pluie et sous le soleil. “Nous avons commencé à réaliser avec nos propres moyens une toiture. Elle est à 50%, mais on ne peut plus l’achever faute de moyens. Pourtant, des promesses nous ont été données par les autorités, en vain. Même le magasin de la cantine est mal entretenu. En plus de l’humidité, les conditions dans lesquelles sont gardées les denrées alimentaires laissent à désirer”, ajoutera le même interlocuteur.

Celui-ci trouve aussi que le personnel d’entretien est insuffisant, car l’établissement comprend quinze salles, deux blocs sanitaires, un bloc administratif et une vaste cour. “Nous demandons à ce que ce personnel soit renforcé. Nous interpellons aussi les autorités à prendre en charge le bloc sanitaire des garçons, car il est en dégradation avancée, et cela peut causer des maladies à nos enfants. Ce n’est là que le strict minimum que nous attendons de nos autorités et de tous les responsables concernés”, conclura M. Bouaziz.

O. G

LG Algérie