Où va la politique africaine du président Hollande?

Où va la politique africaine du président Hollande?
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Le président français François Hollande a défini le 29 mai les trois grands axes de sa politique africaine, alors qu’il recevait en visite le président de l’Union africaine (UA) Thomas Boni Yayi à l’Élysée.

«Il s’agit de la bonne gouvernance, de la croissance et du développement économique et de la stabilité et la sécurité», rapporte l’Agence ivoirienne de presse, citée par Abidjan.net.

Mais ce qui a surtout été «au coeur» de cette visite, c’est le conflit malien, estime le site d’information béninois benininfo.com. Le président français a en effet souhaité que la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cédéao) saisisse le Conseil de sécurité des Nations Unies sur cette question.

«Le Conseil de sécurité doit pouvoir définir un cadre permettant au Mali et plus largement au Sahel de retrouver la stabilité», a encore déclaré le président Hollande.

Ses premiers pas diplomatiques sont beaucoup scrutés sur le continent, d’où l’importance de cette visite, le 29 mai, du président Yayi Boni.

En Algérie aussi, on attend beaucoup de François Hollande. Qu’il fasse un pas en faveur de la reconnaissance des crimes commis par la France durant la guerre d’Algérie par exemple. Le quotidien LeMatin.dz, croit d’ailleurs savoir que:

«Le président Hollande s’engagerait à reconnaître les crimes coloniaux du 8 mai 1945 et du 17 octobre 1961.»

Le média s’appuye sur les déclarations de l’ancien candidat, qui affait affirmé vouloir dire «toute la vérité» sur l’Algérie. Dans une lettre que le journal s’est procuré, il aurait écrit:

«Mon souhait, si je suis élu, est d’apaiser et de normaliser les relations entre la France et l’Algérie. (…) Nous devons être dans une relation de confiance mutuelle et dans la construction de projets communs.»

Apaisement, coopération, sécurité et stabilité seront donc les maîtres mots de sa politique sur le continent africain.

«Nous ne voulons pas entrer dans un processus d`ingérence, mais en même temps nous sommes conscients de la responsabilité qui est la nôtre, collectivement sur les plans européen et africain», a encore déclaré le président Hollande.