Le gouvernement, qui est accouru aux secours des maires en 2018 pour gonfler les pneus de leurs communes transpercés par les scandales financiers et les projets en souffrance, croyant bien faire pour sauver la faillite, c’est finalement retrouvé au point de départ. 10 mille milliards jetés dans les coffres des communes, mais le développement dans la majorité des municipalités, n’a pas bougé d’un pouce !
Bien que 7900 projets seraient inscrits au programme de 2019, dont la part de lion a été affectée aux projets d’AEP, des assainissements et travaux publics pour subvenir aux besoins des agglomérations qui souffrent du sous-développement, la réalité sur le terrain est tout autre. La preuve, les premières pluies qui se sont abattues sur le pays ont noyé une dizaine de wilayas et transformé une centaine de communes en une grande bassine d’eau trouée. La question se repose elle-même : où sont passés les 10 mille milliards ?
L’argent avait été débloqué par le gouvernement en Avril 2018, avant l’été, croyant qu’il sera dépensé pour la réhabilitation des réseaux d’assainissement pour l’évacuation des eaux pluviales et l’urbanisation des villes pour faire face à un hiver qui s’annonçait le plus froid de la décennie, semble dormir dans les caisses de la commune par faute d’incompétence des gestionnaires des communes.
Alors que, les dernières statistiques de juillet 2018 démontrent que sur les 1541 communes ,1200 communes accusent encore un déficit budgétaire, une réalité amère qui montre clairement la carence dans la gestion des responsables communaux et le manque d’initiative qui renvoie à un souci grave de gestion de ces entités et mettra en cause le choix des maires pour une telle mission !
Face à cette problématique, Faut-t-il mettre un commissaire au compte dans le bureau de chaque maire ou placer un membre de la cour des comptes dans chaque trésorerie de la commune pour éviter les scandales de gestion ou bien introduire une nouvelle loi interdisant la présidence des assemblées communales à des candidats qui n’ont aucune formation de base dans la gestion des finances!
Le choix des partis politiques porté pour des candidats sur les critères, de ‘’Benamis’’,chkara, ou tribalisme a prouvé son échec et mis en danger l’intérêt public de la nation et du citoyen . Ainsi les collectivités locales doivent avoir un rôle beaucoup plus important pour choisir leurs délégués, conformément à la mission stratégique qui met en relief le développement de la commune, la rationalisation des dépenses et les relations de proximité entre le citoyen et le maire !