La machine à faire rester Bouteflika ainsi que tout son clan au pouvoir est en marche. Les premières sorties d’Abdelmalek Sellal, frais directeur de campagne, sont déjà accompagnées d’un concert de casseroles et de viles saillies.
Alors que le comité de soutien à Bouteflika bat la campagne, le premier concerné, lui, brille par une absence des plus troublantes. il est égal à lui-même, les images le concernant sont rares et étroitement surveillées.
La dernière apparition remonte au jour où, paraît-il, il est venu déposé sa candidature devant Mourad Medelci au Conseil constitutionnel. Depuis rien, plus aucune sortie ni image. Dans une semaine débutera la campagne électorale, et il est de plus en plus clair que le président candidat ne sera ni vu ni entendu par les Algériens. Il sera le grand absent mais le gagnant de cette pseudo-élection présidentielle.
Avec ce précédent, les Sellal, Ouyahia, Benyounès, Ghoul, Saïd Bouteflika et le DRS, auront tristement innové en matière de de fraude politique. Ils feront élire un candidat, malade, âgé, sans qu’il participe à la campagne électorale. Et ce, c’en déplaise à ses lièvres qui se dépatouillent, s’agitent, s’égosillent pour faire croire que l’élection sera transparente. Ces « candidats » ne font en vrai qu’avaliser et accompagner la stratégie de survie du système.
L’Algérie se résoudra-t-elle donc à ce fait accompli ? Trop tôt pour le dire.
Sofiane Ayache