Où en est-on avec le gang du métal jaune ?

Où en est-on avec le gang du métal jaune ?

Qui est responsable de ce désastre économique, de cette dramatique catastrophe financière, de cette sinistre de gestion, et de cette tragédie politico-financier ?

En fin de l’année 2007, et début de l’année 2008, nous avons attiré l’attention de tous, absolument tous les responsables, politiques, économiques, financiers et de sécurité que l’annonce de la découverte du plus grand gisement d’or à ciel ouvert d’Afrique en dehors du Congo, et cela à Amesmessa dans la wilaya de Tamanrasset, n’est qu’une véritable et vulgaire arnaque. Annonce faite par M. Douglas Perkins, l’ex-président directeur d’Enor, l’entreprise d’exploitation des mines d’or en Algérie et de Gma Ressources, actionnaire de Sonatrach à 52% dans la même société.

Après l’amplification de cette information par les médias étrangers et algériens, plusieurs cadres de cette entreprise ont émis des réserves quant à l’existence de ce gisement d’or à Amesmassa et d’autres ont carrément démenti une quelconque existence de telle mine dans la région de Tirek/Amesmessa, pas plus d’or que celui découvert par les Russes dans les années 70 du siècle dernier avec la contribution de l’ex-Sonarem. Après qu’une demande de crédits déposée auprès de la Banque Extérieure d’Algérie agence de Riadh El-Feth, des correspondances ont été envoyées officiellement à toutes les autorités concernées par ce dossier, pour faire interdire tout octroi de crédit à cette entreprise de voleurs, et d’arnaqueurs.

Un rapport, en lien avec cette tentative d’arnaque, a été remis à Benzergua Mustapha, directeur général d’Enor et qui normalement protecteur des intérêts de l’Algérie dans cette association de malfaiteurs, et incontestablement pour qu’il intervient dans le sens de ses responsabilités et ses prérogatives, dont il a la charge. Mais ce dernier n’a pas fait le moindre geste pour faire échouer cette tentative d’escroquerie fomentée par une bande de vulgaires larrons de renommée internationale. Pire encore, il a pris en charge de faire aboutir cette canaillerie et même que le dossier de crédit contenait de faux documents et de fausses déclarations signées par lui-même, et ils y sont toujours.

Plus fort encore, avec un acharnement extrême et une obstination irréelle, il a défendu le dossier au niveau de la Sonatrach, de la Banque Extérieur d’Algérie, et du ministère de l’Energie et des mines, où il était un chargé de mission avant sa nomination à la direction de cette société par l’ex-ministre M. Chakib Khalil.

Pour justifier la demande de plus de 67 millions de dollars, justement pour mettre en exploitation le gisement fantôme découvert par Douglas Perkins et son directeur des opérations Ken Norris, Benzergua Mustapha et ses acolytes ont promis la production de plus de 3000 kg d’or par an et cela dans une durée ne dépassant pas les 3 années.

Lors du passage de la commission technique d’octroi de crédits de la Banque Extérieure d’Algérie, un cadre supérieur, exerçant à Tamanrasset les fonctions de directeur régional, a informé officiellement ce groupe d’experts qu’il y a arnaque et escroquerie. Hélas, ce dernier fut limogé juste après le passage de cette grotesque équipe d’inexperts à Tirek/Amesmassa. Comme, il a été accusé de saboteur des investissements dans le Hoggar.

Dès que certains responsables ont commencé à comprendre la triste réalité du partenariat conclu entre Gma Ressource et la Sonatrach, les services de sécurité civile et militaire ont entamé des enquêtes, Benzergua Mustapha a intentionnellement facilité le départ, et volontairement sécurisé la fuite de tous les responsables qui ont empoché plus de 100 millions de dollars en or et en dollars. En plus de tout cela, des centaines millions de dollars ont été détournés, sous plusieurs autres formes aussi diaboliques les unes que les autres : Faux salaires pour les travailleurs expatriés, faux dossiers d’importation, fausses déclarations d’importations, fausses factures, vol de lingots d’or, dossier d’importation douteux, et non conforme à l’législation algérienne, fausses déclarations d’exportation d’or pour raffinage en Suisse, contrats contraires à la loi des marchés nationale, pot-de-vin, gonflement des prix des factures de service fait par des entrepreneurs algériens et étrangers, vente en Algérie de lingots d’or trafiqués à l’oxyde de plomb, importations de produits dangereux avec de fausses déclarations et de faux documents et mise en danger de mort des travailleurs et des populations de la région de Tirek/Amesmessa, par l’utilisation en quantité démesurée de produits dangereux, tel que le cyanure, l’oxyde plomb et des acides industriels

Ce genre de comportement est complètement inadmissible, certainement intolérable, et entièrement condamnable qui mérite des justifications devant la justice algérienne.

Au moment où les Algériens, peuple et gouvernement, attendent la production des 3000 kg d’or, Gma Ressources, suite à la décision de son conseil d’administration et dans un communiqué de presse publié sur son site Web, annonce son retrait de la société Enor, et met fin à son association avec la Sonatrach, et pour la cause complètement grotesque et qui met Benzergua Mustapha en position de traitre envers le pays : La mine de Amesmassa n’est nullement rentable. Donc, il n’y a point d’or. Le mal est fait, la perte est enregistrée, l’arnaque est consommée, qu’elle sera la réaction des services de justice envers ce dossier ? Affaire à suivre de très prêt.

Youcef Youcefi rebelote, encore sur les affaires louches !

Sonatrach « va reprendre le travail depuis son début en élaborant de nouvelles études de développement de la mine. Nous allons le faire selon nos moyens mais, probablement, à travers un partenariat avec de grandes sociétés« , a assuré M. Yousfi. Il ajoute : « Des sociétés juniors, comme GMA, on n’en veut plus, il nous faut des sociétés qui ont l’expérience, les financements et les moyens techniques nécessaires. C’est un projet, situé dans des régions difficiles, et qui nécessite beaucoup d’investissements et d’expertise« .

Rappelons que la coulée du premier lingot d’or de la mine a eu lieu en janvier 2008 avec une production qui s’est maintenue pendant trois années à quelques centaines de kilos d’or pour baisser ensuite à quelques kilos seulement ?

Y. Mérabet