L’Algérie a demandé au chef d’Ansar Eddine, recherché par toutes les armées de la région, de l’aider à faire libérer trois des otages enlevés par le Mujao à Gao, en avril 2012, nous apprend Jeune Afrique.
Le Département de renseignement et sécurité a pris attache en novembre dernier avec Iyad Ag Ghaly, chef du mouvement jihadiste, Ansar Eddine, sur lequel ils souhaitent s’appuyer pour obtenir la libération de trois de leurs diplomates enlevés le 5 avril 2012 à Gao par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).
En juillet 2012, celui-ci avait libéré trois des sept otages qu’il détenait. Les négociations ont été rompu brutalement après l’arrestation de trois importants éléments d’Aqmi à Ghardaia par une unité spéciale du DRS. A maintes reprises le Mujao avait menacé de tuer les otages algériens. Un communiqué de ce groupe djihadiste avait même annoncé l’assassinat d’un des diplomates algériens.
Il faut rappeler qu’Iyad Ag Ghaly a déjà été invité en Algérie en 2012 en plein crise malienne. Il aurait même été reçu par le président Bouteflika.
R. N.
