ALGER – Le surnageant liquide du lait caillé et du yaourt est un allié efficace pour lutter contre l’ostéoporose, grâce à sa richesse en calcium actif, a indiqué, dimanche à Alger, le Dr. Ilyes Baghli, président de la Société algérienne de nutrition et de médecine ortomoléculaire (SANMO).
« Le lait caillé et le yaourt contiennent du calcium actif dans leur surnageant qui s’avère être un remède naturel, pour prévenir l’ostéoporose, par le renforcement de la densité osseuse », a précisé le Dr Baghli à l’APS.
L’ostéoporose est une maladie caractérisée par une perte de la résistance des os qui prédispose aux fractures. Les os se fragilisent en raison d’un manque de calcium, de phosphore et d’autres minéraux. Cette maladie se manifeste par une porosité des os, susceptibles de se fracturer lors d’une chute banale.
Le Dr. Baghli a expliqué que le surnageant du lait caillé et du yaourt, appelé lactosérum, est riche en calcium actif et se fixe directement sur les os pour les solidifier et éviter leurs effritements, à l’origine de l’ostéoporose.
Selon le président de la SANMO, le calcium présent dans le lactosérum est une forme active, consolide la densification osseuse, contrairement au calcium présent dans le lait, qui se fixe, davantage, sur les parois des artères, que sur les os, à l’origine, à long terme, des maladies cardiovasculaires et de l’hypertension artérielle (HTA).
L’avantage du lactosérum réside également dans sa richesse en un acide aminé nommé cystéine qui contribue à la synthèse dans l’organisme d’un fort antioxydant appelé glutathion, permettant de booster le système immunitaire et de prévenir diverses pathologies.
S’agissant de personnes développant des allergies au lait, le spécialiste a relevé que le lactosérum n’est pas allergisant et peut donc être consommé par ces dernières.
A titre préventif, le Dr. Baghli a conseillé aux personnes atteintes d’ostéoporose de modérer leur consommation des trois blancs, à savoir la farine de blé, le sucre et le lait et d’opter préférentiellement pour la farine d’orge et le lactosérum.
Pour le président de la SANMO, la valeur nutritionnelle des produits alimentaires réside dans la façon de les consommer et non pas dans l’aliment lui-même.