Après le retrait de la Libye de l’organisation de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations 2017, l’Algérie s’est manifestée pour organiser cette phase finale de la Coupe d’Afrique des nations. Le dossier de candidature de l’Algérie a été envoyé par la Fédération algérienne de football à la suite d’un accord entre le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et son homologue libyen. Selon une source autorisée auprès de la Confédération africaine de football, les membres de l’exécutif de la CAF ont déjà fait leur choix pour cette édition de 2017 en attendant les éditions de 2019 et de 2021, dont le verdict sera prononcé le 20 septembre prochain à Addis-Abeba, au cours des réunions annuelles de la Confédération africaine de football. Le choix des membres influents de la CAF s’est directement porté vers l’Algérie qui a donné des garanties pour recevoir de nouveaux stades en 2016, pour organiser le Mondial du continent. Les raisons ayant poussé les membres du comité exécutif de la CAF à choisir l’Algérie, c’est le manque du temps. Cela les a poussés à opter pour un pays d’Afrique du Nord, capable de tenir ses engagements. L’annonce de l’attribution de l’organisation de la CAN 2017 pour l’Algérie pourrait être avancée pour septembre, étant donné que c’est le seul pays qui s’est manifesté.
Le décès tragique de Ebossé risque de tout chambouler
Les membres du comité exécutif de la Confédération africaine de football ont fait ce choix en faveur de l’Algérie jeudi et vendredi, soit avant le décès tragique de l’attaquant camerounais de la JSK, Albert Dominique Ebossé. L’attaquant kabyle a été atteint par un projectile provenant des tribunes des supporters de la JSK, à l’issue de la rencontre face à l’USM Alger. Le joueur a rendu l’âme à l’hôpital de Tizi-Ouzou. Ce fait a suscité une réaction de la part de l’opinion internationale et même du président de la CAF, Issa Hayatou, qui a dénoncé le décès de son compatriote sur un terrain de football. Il a même exigé des sanctions exemplaires pour faire face à la violence. C’est cette réaction qui fait peur aux responsables de la FAF. Ils craignent en effet que cette affaire chamboule les calculs et prive l’Algérie de l’organisation de la CAN 2017, surtout que le délai de candidature est toujours ouvert jusqu’à la fin du mois de septembre. Dans le cas où un autre pays se porterait candidat, l’Algérie risque peut-être d’être menacée. Les mesures prises par la FAF après cet incident vont avoir une répercussion positive sans doute sur le dossier de candidature de l’Algérie.