Le groupe Orascom Telecom qui est en conflit avec l’Algérie à propos de l’opérateur mobile Djezzy pourrait bientôt demander un arbitrage international.
Le propriétaire de Djezzy Naguib Sawiris campe sur ses positions et fait fi des dernières propositions algériennes pour le rachat du groupe Orascom Telecom Algérie. « Nous aurons recours à un arbitrage international pour résoudre le problème concernant la filiale Djezzy, et nous entamerons les procédures bientôt », peut-on lire sur le site de la chaîne qui cite Naguib Sawiris. Il a également affirmé qu’« il n’y aura pas d’accord inférieur à celui conclu avec MTN, mais que l’Algérie a fait capoter », selon lui.
Il a contesté la légalité du droit de préemption invoqué par l’Algérie. « Nous avons accepté, contraints, de payer les taxes, mais cette imposition de taxes n’est pas acceptable. Nous avons plus d’une estimation supérieure à celles évoquées sur la scène jusque-là. En cas d’arbitraire, nous n’aurons pas d’autre choix que de saisir l’arbitrage international. » Orascom a accepté d’engager des discussions concernant la nationalisation de Djezzy. Cependant, le blocage vient essentiellement du prix : l’Algérie souhaiterait payer le moins cher possible, certains évoquant une évaluation de Djezzy autour de 2 milliards de dollars. Une somme très inférieure à ce que réclame Orascom, pour qui le principal opérateur mobile algérien vaut au moins 7 milliards.
