La wilaya d’Oran est la première wilaya à avoir achevé l’opération de recensement économique et le mérite revient à la qualité du travail effectué et du niveau du personnel engagé. Le résultat final de ce travail de longue haleine au 30 juin 2011 montre l’existence de 54.651 entités parmi lesquelles figurent 52.904 entités économiques (97 %) et 1.747 entités administratives (3 %).
Dans le détail, et par daïra la situation des entités recensées est la suivante :
Oran : 29.608 soit 54 %, Es Senia 7893 soit 15 %, Bir el Djir 5.675 soit 10%, Ain Turk : 2.773 soit 5 %, Gdyel 2.255 soit 4 %, Arzew : 2.016 soit 4 %, Bethioua : 1.716 soit 3 %, Boutlelis 1.383 soit 3 %, Oued Tlelat : 1.332 soit 2 %. Au total 100 %.
Pour la seule commune d’Oran, les entités recensées sont au nombre de 29.608 entités, soit un taux de 54 % par rapport au total de la wilaya qui est répartie sur 12 secteurs urbains, suivant le détail ci-après :
Sidi el Bachir : 6.754 soit 23 %, AL Amir : 4.039 soit 15 %, Al Makkari : 3.339 soit 11 %, Al Mokrani : 3.075 soit 11 %, Ibn Sina : 2.574 soit 9 %, Es-Sedikia : 2.212 soit 8 %, Al Badr : 2.187 soit 7 %, Al Hamri 1.597 soit 5 %, Al Othmania : 993 soit 3 %, Al Menzeh : 920 soit 3 %, Bouâmama : 920 soit 3 %, Sidi Al Houari : 655 soit 2 %.
Les atouts de la wilaya d’Oran
Les facteurs favorables ayant contribués au bon déroulement et à la réussite de cette opération de recensement économique (qui est la première du genre) sont le recrutement de 630 agents recenseurs dotés d’un niveau universitaire. 85 % sont des femmes, ce qui donne 536 agents.
L’opération en elle même a montré que le tissu industriel se développe à Oran à la faveur notamment d’une relance économique qui a favorisé l’investissement.
Le transfert des unités de stockage des hydrocarbures et des autres unités à caractère industriel situées au sein du tissu urbain d’Oran vers de nouvelles zones d’activités en projet a beaucoup joué aussi.
Au fait révélé : Le tissu industriel est en pleine recomposition. Celui-ci est consolidé par un vaste programme de réhabilitation des zones industrielles. Ces dernières se sont vues attribuer une enveloppe financière de 51 milliards de centimes. Leurs activités se concentraient à Arzew, Hassi Ameur et à Senia.
L’axe Oran-Espagne est aussi appelé à devenir un véritable point nodal des échanges avec les pays du nord Méditerranée. D’où l’intérêt « soutenu » des opérateurs économiques espagnols pour l’Oranie.
Cet intérêt est perceptible surtout pour le bâtiment, l’agroalimentaire, l’équipement médical, la pharmacie et le transport. Avec la panoplie d’activités qui font la réputation d’Oran (Industrie du textile, maroquinerie que), la ville peut aspirer devenir un pôle industriel régional important à l’avenir.