Oran: Une PME activant dans le tourisme thermal intègre la Bourse d’Alger

Oran: Une PME activant dans le tourisme thermal intègre la Bourse d’Alger

La Bourse d’Alger, en partenariat avec le Club des entrepreneurs et des investisseurs d’Oran, a organisé hier à Oran, une journée relative à l’introduction en bourse des PME. Présent, le directeur général de la Bourse d’Alger, M.Yazid Ben Mouhoub, a indiqué que le chiffre d’affaires de la Bourse d’Alger pour les cinq prochaines années atteindra les 10 à 15 milliards de dollars et annoncé l’entrée en bourse dès la semaine prochaine, d’une entreprise de l’Ouest spécialisée dans le tourisme thermal.

Amel Bentolba – Oran (Le Soir) – Pour sa part, Mohamed-Amine Mouffek, président du Club d’entrepreneurs et d’investisseurs (CEI) estime que l’introduction en bourse des PME/PMI peut servir de levier et garantir l’animation pour le dynamisme dont a besoin l’économie nationale et son développement. «C’est un moyen très efficace pour la mobilisation et la démocratisation de l’acte d’investissement. Le gouvernement a jugé utile d’ouvrir aux PME la Bourse d’Alger, pour redynamiser leurs activités», dit-il, précisant que le marché boursier est ouvert aux PME pour un financement supplémentaire à celui des banques. Indiquant que toutes les entreprises qui acceptent d’ouvrir leur capital et vendre leurs actions peuvent intégrer la Bourse d’Alger, précisant qu’environ 35 autres entreprises désirent intégrer la Bourse d’Alger prochainement. Le plus édifiant durant cette rencontre, c’est d’apprendre qu’en Algérie, sur le plan national, seules cinq entreprises font partie de la Bourse d’Alger. Il semblerait que notre pays soit le seul au monde qui compte un nombre aussi bas. La Palestine compte 60 entreprises adhérentes dans sa Bourse, la Tunisie 80… La raison de cette réticence, le directeur général de la Bourse d’Alger l’explique par plusieurs raisons, à savoir que beaucoup d’opérateurs économiques préfèrent activer dans la discrétion, étant donné que leur adhésion à la Bourse d’Alger nécessitera beaucoup de transparence.

«En Algérie, nos chefs d’entreprises ont un lien affectif avec leurs sociétés alors qu’il devrait être uniquement financier». Sans oublier les déclarations des impôts, les informations internes sur leurs entreprises qui devront être connues, de même que ces entreprises préfèrent se rapprocher des banques pour des prêts qui leur sont avantageux. Et, pourtant, dit-il à l’adresse des opérateurs économique retissant «l’entrée dans la Bourse d’Alger peut vous apporter le financement et la notoriété. Parfois, il y a des étrangers qui cherchent où investir en Algérie et les premières sociétés qu’ils regardent, ce sont les sociétés cotées en Bourse car ils savent que ce sont des sociétés performantes et transparentes».

A. B.