Il a comparu ce jeudi devant le tribunal criminel près la Cour de justice d’Oran, l’inculpé B.H, est âgé de 28 ans, père de famille et propriétaire d’un atelier de vente d’objets de brocanterie à Gdyel, Oran, impliqué dans une affaire d’abus sexuel à l’encontre d’un adolescent, âgé de 14 ans.
La genèse de cette affaire criminelle d’immoralité remonte au mois de mars 2014, suite au rapprochement de la mère de la victime auprès des services de sécurité pour déposer une plainte officielle précisant que son fils a été abusé sexuellement avec violence suivi de coups et blessures volontaires par l’inculpé qui est le patron de la victime, un jeune mineur orphelin après la perte de son père depuis deux ans et qui est le seul à subvenir à sa famille composée de 06 enfants. Selon l’enquête, le jour du méfait, l’enfant en plein exercice de son travail, était en train de transporter des objets de brocanterie sur une charrette pour les déposer dans l’atelier, au moment où il a été surpris par la présence inattendue de l’inculpé qui se trouvait dans un état d’ébriété avancé, alors le monstre complètement étourdi, il propose à l’enfant de se laisser abuser sexuellement par lui, alors il refuse de se laisser faire, mais le saoulard le prend de force en l’agressant de plusieurs coups de poings au visage, mais l’enfant qui a tenté de se débattre et empêcher le suspect de lui rapprocher, a réussi à s’extraire de ses griffes en allant à toute vitesse informer sa mère, qui a agi immédiatement en ramenant son enfant vers le service de médecine légale, où le médecin a confirmé que son fils a fait l’objet d’abus sexuel à cause des traces de blessures récentes, où il lui a été délivré un certificat de 15 jours d’incapacité. Une enquête approfondie a été aussitôt ouverte par les services de sécurité qui a conduit à l’arrestation du suspect qui a été écroué après avoir été présenté devant le procureur. En audience, le mis en cause a complètement nié les faits qui lui sont reprochés, en étalant une autre version contraire à celle racontée lors de l’établissement du PV d’audition.
Quant au représentant du Ministère public, il a, dans son réquisitoire, confirmé que les faits de cette affaire criminelle sont tangibles contre l’inculpé qui s’est extirpé de son humanisme après avoir attenté à la pudeur d’un enfant orphelin qui avait comme seule intention de trimer pour subvenir au besoin de sa mère et ses petits frères, sans compter le comportement agressif de son propriétaire qui trouvait le culot de le frapper à coups de poing en plein visage dans un moment où il se trouvait complètement ivre, et le fait de tenter de se disculper de ses méfaits, n’est qu’une façon de s’extirper à la justice.
Touffik