Oran: Timides préparatifs chez les partis politiques

Oran: Timides préparatifs chez les partis politiques
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Plus que deux mois et demi nous séparent des prochaines échéances électorales pour élire les membres de l’assemblée populaire communale et de wilaya. A Oran, il semblerait que l’été a son effet sur les partis politiques qui ne semblent pas très actifs à ce sujet et encore moins bavards.

Amel Bentolba – Oran (Le Soir) – Du côté du parti FLN qui a désigné récemment une commission de préparation des élections locales, ces derniers temps, les membres de cette commission s’attellent, nous dit-on, à récolter les dossiers de candidature.

Une opération qui semble, jusqu’à l’heure, se dérouler dans le calme qui est revenu au sein des trois mouhafadas que compte Oran et ce, depuis la victoire du parti durant les précédentes élections en obtenant 15 sièges au parlement. Pour les militants du parti du RND, l’ambiance est moins sereine et ce, même si la formation politique poursuit sa campagne de collecte des dossiers de candidature. Certains nous diront qu’une bonne partie des militants craint d’être exclue de ces élections locales en raison de mesures prises quant aux conditions de se porter candidat.

Parmi les mécontents, des élus locaux au niveau de l’assemblée de wilaya qui se sont vu exclus de prendre la tête de certaines commissions en remplacement de leurs confrères élus au parlement. Le parti du MSP est, quant à lui, en phase de préparations discrètes, voire secrètes, car la situation a bien changé avec la nomination de Menasra à la tête du parti. Le bureau local d’Oran n’a pas encore tranché sur la manière d’intégrer les membres du bureau du Mouvement pour le changement au sein du MSP. Sachant que l’ancien président du bureau pour le changement à Oran, Allouche Amine était un ancien secrétaire de wilaya au MSP ; l’actuel secrétaire de wilaya Lahmess Omar Souadji semble faire face à un mécontentement au vu du bilan des dernières législatives où le parti n’a obtenu aucun siège.

Pour sa part, le parti de l’union d’Ennahda, El Adala et El-Bina semble aller vers une dissolution et ne pas se présenter avec des listes unifiées, une situation résultant également des dernières législatives. Concernant les autres partis politiques, c’est le silence, mis à part le parti national algérien qui a entamé une restructuration en intégrant de nouveaux membres, alors que les militants du Front el-Moustakbel et ceux du mouvement de la jeunesse et de la démocratie voient certains d’entre eux rejoindre le FLN alors que d’autres préfèrent mener cette course aux élections locales avec des listes indépendantes.

Quant au mouvement populaire algérien, il semble miser sur ces élections locales après son échec aux dernières législatives.

A. B.