Rien ne va plus dans la grande métropole de l ‘Ouest du pays. Agressions, vols, crimes, attaques à main armée, trafic de drogue, prostitution…bref, l’insécurité fait peur aux Oranais. Malgré la mobilisation des différents services de sécurité, le banditisme continue de sévir. Rien que pour la journée de vendredi dernier trois crimes ont eu lieu en quelques heures.
A Haï Sabah, un homme d’une quarantaine d’années, a été délesté de force de son véhicule. Tentant de résister à ses agresseurs, il sera poignardé sauvagement et décèdera sur le coup alors que son véhicule lui a été subtilisé.
Toujours ce même vendredi, lors d’une banale altercation entre deux jeunes, le premier, âgé d’une vingtaine d’années, n’a pas hésité à sortir son poignard et à le planter dans le coeur de son vis a vis qui perdra la vie lors de son évacuation vers l’hôpital.
A la cité Petit lac, pour des raisons inconnues, un citoyen a reçu des coups de sabre au visage par des agresseurs venus encagoulés. La victime a été évacuée aux urgences chirurgicales dans un état grave.
A Saint Eugène, c’est une femme qui a tué son mari, âgé de 50 ans, de plusieurs coups de couteau qui ne lui laisseront aucune chance, puisqu’il rendra l’âme sur le coup.
De l’autre côté de la ville, on aura droit à un scénario habilement monté par une autre femme qui voulait elle aussi se débarrasser de son mari. Elle au volant, son époux à coté d’elle, la voilà entrain de conduire tranquillement, lorsque arrivée sur une descente, elle accélère brusquement, lance le véhicule à toute allure, ouvre la portière et saute à l’extérieur.
Le mari surpris, surement, et pris de peur, certainement, ouvre la portière, se jette à son tour et se blesse grièvement. Evacué vers l’hôpital, il se trouve actuellement dans un état comateux et son pronostic vital est engagé.
A Misserghine, une bande de trois malfaiteurs a été mise hors d’état de nuire par les gendarmes. Leur arrestation a été mouvementée, puisque le chef de bande, repris de justice et activement recherché, a tenté de résister, à l’aide d’un fusil à harpon, une arme prohibée et redoutable que les criminels utilisent aujourd’hui couramment. Les trois malfrats ont été écroués, alors qu’une importante quantité de drogue et de barbiturique a été saisie. .