Oran prépare la saison estivale: 400 sapeurs-pompiers mobilisés

Oran prépare la saison estivale: 400 sapeurs-pompiers mobilisés

Un tel dispositif a été mis en place après avoir eu l’aval de la commission locale chargée du contrôle des plages laquelle a paraphé le dossier des 33 plages autorisées à la baignade.

Prés de 400 agents, dont 10 officiers, quatre médecins, huit plongeurs, 66 surveillants permanents et 260 autres saisonniers viennent d’être réquisitionnés par la Protection civile d’Oran à l’effet de la couverture de la saison s’ouvrant à partir du 1er juin jusqu’au 30 septembre de l’année en cours. Un tel personnel sera déployé dans les plages rattachées aux communes de Mers El Hadjadj, Arzew, Gdyel, Aïn El Türck, Bousfer et El Ançor. En plus de ces moyens humains, la Protection civile d’Oran a mobilisé toutes ses unités, ses équipements et ouvert ses centres de contrôle et les postes de secours installés un peu partout dans les routes vers les plages les plus ciblées, en l’occurrence celles de la corniche de l’Ouest. Pour rentrer dans le bain de la saison estivale, les sapeurs-pompiers se sont lancés, depuis le début du mois de mai, dans plusieurs campagnes de sensibilisation.

Un tel dispositif a été mis en place après avoir eu l’aval de la commission locale en charge du contrôle des plages laquelle a paraphé le dossier des 33 plages autorisées à la baignade. Au niveau national, 18 000 agents professionnels et saisonniers seront mobilisés, au cours de la saison estivale 2018, pour l’application du dispositif opérationnel destiné à la surveillance des 398 plages autorisées à la baignade, indique la Protection civile. «Comme chaque année, la direction générale de la Protection civile met en place un dispositif opérationnel destiné à la surveillance des plages autorisées à la baignade, afin d’assurer la sécurité des estivants, et cela du 1er juin au 30 septembre, de 9h00 à 19h00», précise la même source. La Protection civile relève que «18.000 agents professionnels et saisonniers seront mobilisés comparées aux 15.000 en 2017, soit une augmentation de 3000 agents supplémentaires».

Le dispositif opérationnel de cette année a été pourvu, selon la même source, en moyens matériels supplémentaires, particulièrement en ce qui concerne les embarcations pneumatiques d’intervention, ainsi que les matériels collectifs et individuels du même ordre. Il est précisé également que «sur les 608 plages que compte le littoral algérien, 210 ont été interdites à la baignade pour diverses causes, essentiellement, la pollution et les risques particuliers, contre 398 autorisées à la baignade».

Cependant, la Dgpc attire l’attention des estivants, en les appelant à plus de vigilance, en évitant, notamment, de fréquenter les plages interdites à la baignade, le respect des horaires de surveillance des plages, ne pas s’éloigner de la zone de baignade autorisée, de surveiller attentivement les enfants, ne pas se baigner après une longue exposition aux rayons du soleil et éviter de nager après les repas. Par ailleurs, tout en relevant que l’analyse des statistiques des cinq dernières années indique que «la principale cause des noyades reste toujours, la baignade dans des plages interdites ou en dehors des heures de surveillance», la Dgpc rappelle qu’il a été enregistré au cours de l’année 2017, le sauvetage de 53.812 personnes d’une mort certaine sur les 80.333 interventions. Toutefois, le communiqué rappelle également le décès de 128 personnes dont 53 au niveau des plages surveillées et 75 dans les plages interdites à la baignade.

D’un autre côté, la direction générale de la Protection civile fait remarquer avoir lancé une campagne de prévention et de sensibilisation sur les dangers de la mer et la baignade depuis le 7 mai dernier à travers tout le territoire national, afin, d’inculquer aux citoyens la culture de la prévention du risque de noyade au niveau des plages, notamment celles interdites.