Le slogan de cette année a été “Oran ville lumière”, un concept relatif représentant parfaitement l’ambition de la Nuit Blanche : briller et s’affirmer entre les individus, les cultures et les disciplines, en suscitant la rencontre à travers l’art. Pour cette nouvelle édition, Oran s’est mise aux couleurs artistiques dans les ruelles du centre-ville. L’événement visait plus largement à permettre aux participants de se réapproprier l’espace public.
L’initiative entendait également inciter à la réflexion avec cette année une programmation très engagée.
De 18h à 3h, performances, installations, projections et autres événements se sont succédé dans l’emblématique édifice de l’Institut Français et dans des endroits historiques de la ville.
La soirée fut chargée en activités telle la promenade artistique et urbaine guidée par les bénévoles d’associations locales pour découvrir des lieux inédits de la ville. Le bal a été donné par le groupe musical Slam à travers une représentation des plus nostalgiques et à la fois poétique du collectif Awal.
La nuit fut longue et riche en découvertes d’expositions ainsi que de rencontres étranges et singulières.
En effet, depuis la première édition en 2009, l’Institut Français propose ce grand événement populaire et festif, axé sur la promotion de l’art et de la culture.
Cette manifestation a été organisée en partenariat avec les municipalités d’Oran et de Paris, ainsi que des associations de la ville. Rappelons que le concept “Nuit Blanche” est une manifestation née à Paris en 2002, pour s’étendre, ensuite, vers d’autres continents.
Hadj Hamdouche