L’antenne d’Oran de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés a découvert de nouveaux tunnels au fort espagnol « Rosalcazar » à hai « Sidi El Houari » (Oran), a-t-on appris de cette antenne.
La découverte de ces tunnels a eu lieu lors d’une opération d’entretien des sites archéologiques situés à proximité du fort « Rosalcazar », rue Meftah Kouider, pas loin du lieu-dit « Châteauneuf » regroupant 18 sites, notamment le palais du Bey « Mohamed Kébir », a précisé le responsable des sites archéologiques à l’Antenne.
Selon des documents d’histoire, ces tunnels ont été utilisés par les Espagnols et les Ottomans comme réseau souterrain se divisant en cinq tunnels qui conduisent à différents forts et bastions de la « Casbah d’Oran » de hai « Sidi El Houari », y compris le « fort de San Pedro ».
Ils ont été découverts par une équipe multidisciplinaire relevant de l’antenne d’Oran de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés, composée de spécialistes en archéologie et architecture, de guides touristiques et d’entretien des monuments, ainsi que des agents chargés de l’entretien des monuments qui devraient ouvrir hebdomadairement leurs portes au public dans le cadre de visites organisées.
Cette opération a également permis la découverte d’une poudrière et d’une batterie d’artillerie à proximité du palais du Bey, a rappelé la même source. Le même responsable a indiqué que ces monuments ont été utilisés pendant la seconde guerre mondiale par l’armée française à l’époque du gouvernement « Vichy », qui était allié à l’Allemagne, pour bombarder la flotte britannique en 1940.
L’antenne de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés envisage d’organiser des virées touristiques dans ces deux sites, afin de faire découvrir aux visiteurs, à travers une exposition qui sera montée près de ces deux monuments, différentes étapes de l’histoire de la ville d’Oran.
L’objectif de ces tournées est d’animer le tourisme archéologique dans la wilaya et faire connaître la richesse de ces monuments historiques et archéologiques au public et aux étudiants en histoire et archéologie.