Oran: Moussa Touati s’en prend au FLN et au RND

Oran: Moussa Touati s’en prend au FLN et au RND
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A la veille de la clôture de la campagne électorale, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati s’est rendu à Oran pour animer un meeting au centre culturel de la commune de Bir El Djir. La modestie de l’endroit, choisi pour cette rencontre, a estimé le n°1 du parti, est révélateur que le FNA a mené une campagne électorale des «zaouali», dans des salles qui ressemblent à des bains maures. «Mais, il faut savoir que de tels endroits et les maisons pauvres ont été le berceau des grands hommes. On n’a pas fréquenté les grands hôtels et loué les grands bus pour notre campagne.

On s’est contenté de ce que nous avons comme moyens. C’est ce qui distingue le FNA des autres partis politiques qui existent. Depuis 17 ans que notre parti existe, nous sommes restés fidèles à nos principes», a lancé Moussa Touati aux militants et sympathisants du parti.

Malgré le peu de moyens dont dispose le FNA pour cette campagne électorale, il reste présent sur la scène politique, a indiqué le président du parti, pour lutter contre l’injustice sociale. «Nous n’allons pas à ces élections, dira-t-il, pour de l’argent mais pour prouver notre existence et pour récompenser ceux qui travaillent et sanctionner ceux qui sont défaillants».

S’attaquant ouvertement au FLN et au RND, Moussa Touati tire à boulet rouge sur ces deux partis politiques en soulignant que «si on fait une évaluation depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui, nous constatons qu’ils nous ont dépouillés, humiliés et ignoré notre voix. Que faire dans ce cas-là, les affronter et les sanctionner ou prendre la fuite ? La solution est de les sanctionner en allant voter. Ni le FLN, ni le RND, car ils n’ont rien changé à la situation du pays depuis qu’ils gouvernent». Et d’enchaîner en visant le FLN sans le nommer cette fois-ci, «celui qui gouverne depuis 62 jusqu’à 2017 et il continue de parler de la révolution. Est-ce qu’ils ont réellement appliqué et respecté les principes de la révolution ? Est-ce qu’ils ont construit un Etat de droit comme l’avaient souhaité les chouhada ?» S’adressant aux jeunes Oranais ensuite, le n°1 du FNA met en garde contre le capitalisme en soulignant, «le capitalisme libéral n’est pas dans l’intérêt du pays, ni du peuple algérien». Il a appelé ensuite à aller voter massivement, arguant que «si le peuple ne vote pas, les seuls qui tirent profit de cette situation sont les gens du système. Ils en auront pour cinq ans encore et le peuple restera au fond du gouffre».