Le Programme Concerté Pluri-acteurs Algérie (PCPA) Joussour tient, depuis vendredi, son université d’automne, au complexe les Andalouses d’Oran, avec pour thème « l’utilité sociale des associations, Agir ensemble pour l’enfance et la jeunesse ».
L’ouverture de l’université d’automne du programme Joussour s’est déroulée, en présence de 234 cadres du mouvement associatif algérien et français et d’une cinquantaine de chercheurs et universitaires des deux pays, ainsi que des représentants de plusieurs ministères et des autorités locales.
Abderrahmane Arar, président du réseau Nada, partenaire du programme Joussour a indiqué que le thème de cette université d’automne, « l’utilité sociale des associations, est capital, car derrière l’utilité sociale il y a la responsabilité sociale vis-à-vis de nos concitoyens par rapport aux défis majeurs qui touchent l’enfance et la jeunesse ».
M. Arar a souligné, que les associations doivent travailler ensemble pour faire face à de nombreux fléaux, notamment la violence, la corruption et la bureaucratie, entre autres.
Pour sa part, Anne-Françoise Taisne, déléguée générale au Comité français pour la solidarité internationale (CFSI), également partenaire de Joussour, a indiqué que l’importance de cette université d’automne est d’approfondir le concept d’utilité sociale qui renvoie à la concertation et à la cohésion sociale qui est importante pour renforcer l’effort des associations algériennes et françaises qui travaillent ensemble pour l’enfance et la jeunesse.
« Durant quelques années seulement, nous avons initié 150 projets qui ont concerné 165.000 personnes. Nous sommes au c£ur de l’utilité sociale, car nous aidons les jeunes à avoir accès à la culture, à la santé, à l’emploi », a-t-elle ajouté.
Pour Bouabdallah Benmessaoud, cadre dans le mouvement associatif, « il faut favoriser les échanges entre les associations, l’université et les pouvoirs publics et produire des projets communs qui sont autant d’éléments de convergence et de complémentarité, afin d’aboutir à une réelle utilité sociale vis-à-vis des jeunes et des enfants ».
Par ailleurs, Abdelhak Kazi Tani, P/APW d’Oran a souligné dans son intervention que « le travail associatif est très important, parfois plus important que le travail institutionnel parce qu’il est plus proche du citoyen. Les associations mènent des actions qui touchent au c£ur des problèmes vécus par les citoyens ».