Les habitants de la ville d’Arzew, sont pratiquement livrés à la rue. Les espaces culturels, les espaces sportifs et ceux de détente se comptent sur les doigts d’une seule main. Du coup, les citoyens n’ont d’autres choix que de se cloitrer à l’intérieur de leurs logements ou errer à travers les ruelles étroites, sales, bruyantes et incommodes aux promenades. À Arzew, il n’y a pas d’espaces de détente pour les habitants. Hormis la maison de la culture de la cité des jardins et la salle de cinéma ‘’El Marsa’’ où on peut espérer y passer un moment, quand un programme est mis en place, c’est l’oisiveté qui guette les citoyens. Les quelques jardins publics existants ne sont ni entretenus, ni sécurisés. Ils sont livrés à la petite délinquance qui sévit en maitresse des lieux. Ce qui fait fuir les habitants. «L’entretien et l’affectation d’un agent pour garantir la sécurité de ces espaces ne ruinerait ni les caisses municipales ni celles de la wilaya», a regretté un vieux retraité. En effet, les quatre jardins publics dont dispose la ville d’Arzew et dont l’aménagement a coûté des montants importants plus de 11 milliards de centimes ont été injectés au jardin de la cité ‘’Khelifa Benmahmoud’’, qui, est aujourd’hui à l’abandon et dans l’insécurité absolue. Le jardin de la stèle des martyrs en face le groupement du darak el watani, et celui en face de la mairie sont tout bonnement abandonnés. Les travaux d’entretien ne se font que rarement. Les espaces verts sont abandonnés. Au lieu de plantes ornementales et de fleurs, on y trouve des herbes sauvages touffues et hautes de plusieurs dizaines de centimètres. Les jets d’eau et cannettes de bière et des bouteilles de vin rouges ont été abandonnés et tout ce qui peut constituer une source de repos physique ou à l’esprit a disparu. Pire encore, certains jardins sont envahis par des malfrats qui ont fini par coloniser les lieux pour les détourner en beuverie. Les habitants préfèrent ne pas y montrer le nez. Une ville, autrefois appelée port de plaisance et de distraction. Le manque d’entretien des jardins publics s’explique par le manque d’ouvriers. A ce sujet, un des élus de l’APC, dira : ‘’On ne peut pas affecter des ouvriers et des gardiens pour l’entretien des jardins et abandonner les établissements scolaires ou la voirie. De toutes les manières, nous sommes déterminés à améliorer la situation mais pour cela aussi il nous faut plus d’ouvriers. Et on les réclame!»
La ville d’Arzew manque affreusement de lieux de detente.Ses jardins publics demeurent livrés à l’abandon, ils ne sont ni sécurisés et ni entretenus. Ils restent livrés à la petite délinquance qui sévit en maitresse des lieux, qui ne cesse de faire fuir les riverains et le reste des citoyens si écœurés.
Medjadji Habib