Les chauffeurs de taxi, affiliés à l’UGTA, ont entamé un mouvement de grève illimitée au rond-point de la Sonelgaz d’Oran , pour protester “contre la délocalisation de l’aire de stationnement au niveau du parking de la pêcherie d’Oran, un endroit très lointain, isolé et non sécurisé pour les usagers. Aucun abribus ni le moindre banc public n’est mis en place. Les voyageurs n’ont que le parking de stationnement pour attendre en attendant un départ, lui aussi, conditionné. Sur place, l’attente devient parfois insupportable. Sans aucune organisation, les transporteurs ne démarrent qu’une fois les bus chargés, foulant au pied la durée réglementaire d’attente. Devant cette situation, les voyageurs espèrent que les autorités locales interviendront pour soulager les souffrances. L’organisation de ces arrêts est nécessaire d’autant plus qu’ils sont situés au chef-lieu, à quelques dizaines de mètres des restaurants de la pêcherie. Jusqu’à présent, seuls les transporteurs réclament les moyens nécessaires pour le bon exercice de leur travail. Les voyageurs continuent de souffrir chacun dans son coin. Ils déplorent les mauvaises conditions” dans lesquelles ils exercent leur métier et contre “la concurrence déloyale” que leur livrent les clandestins, “au vu et au su de tout le monde». Leur syndicat avait, à maintes reprises, soulevé leurs revendications, mais elles n’ont pas eu d’écho, semble-t-il, auprès de la tutelle, à savoir la Direction des transports de la wilaya d’Oran. Hier, des dizaines de chauffeurs de taxi en grève se sont parqués en “file jaune” tout au long de la route du port d’Oran. “Nous avons maintes fois alerté la Direction des transports sur les fraudeurs qui prolifèrent dans notre wilaya afin de mettre un terme à cette concurrence déloyale, en vain et nous refusons catégoriquement de rejoindre le nouveau air de stationnement de la pêcherie d’Oran ”, nous a déclaré un représentant des chauffeurs.
Medjadji H.