ORAN, Le projet du pénitencier de Mahdia maintenu

ORAN, Le projet du pénitencier de Mahdia maintenu

Les protestations des riverains n’ont pas convaincu le wali, qui a réaffirmé le maintien du projet de réalisation d’un pénitencier de 1000 places pour femmes à Mahdia.

Après la résiliation du contrat aux torts exclusifs de l’entreprise chinoise réalisatrice du pénitencier de Bir El-Djir à cause des retards répétés, le wali d’Oran a réaffirmé, lors de sa dernière visite de travail à Oued Tlélat, le maintien du projet de réalisation d’un pénitencier de 1000 places pour femmes à Mahdia (Oran), malgré les protestations des riverains qui n’ont pas convaincu le wali. En effet, l’assiette du projet n’est pas mitoyenne avec le village, et l’impact positif des infrastructures d’accompagnement publiques et privées sur le village est important, selon le wali.

Outre la création d’emplois, plusieurs commerces verront le jour pour satisfaire la demande des visiteurs ainsi que l’amélioration des services, tels le transport public, l’hébergement, la boulangerie… “Le déficit de dialogue et de concertation avec la société civile et les riverains laisse place à la rumeur et aux infos erronées”, souligne un habitant de la localité, un jeune universitaire. Une enveloppe financière de 950 millions DA et un réajustement de 360 millions DA ont ainsi été débloqués. Le projet est indispensable, car Oran accuse un déficit en places dans ses centres de rééducation.

D’autre part, l’établissement pénitentiaire de 1000 places de Bir El-Djir (taux d’avancement des travaux estimé à 80%) est aussi vital pour résoudre l’épineux problème de la surpopulation des lieux de détention. Le monde carcéral connaît une croissance continue avec le nombre des délits et surtout suite aux améliorations exigées par le ministre de la Justice et garde des Sceaux, qui est souvent pressé par les associations des droits de l’homme et les incarcérés. Soins, espaces selon les normes, hygiène, formation, insertion… autant de droits des détenus qui nécessitent un effort supplémentaire du gouvernement.

Reste le mandat de dépôt et la détention provisoire, jugés abusifs par les associations des droits de l’homme et les avocats, et qu’il faut améliorer impérativement.

N.B