Oran ,Le marché de location de véhicules explose

Oran ,Le marché de location de véhicules explose

Les prix varient d’un véhicule à un autre, et selon la durée de location. De 2 000 DA/j à 7 000 DA/j. Pour les cortèges de mariage, la location d’une Mercedes frôle les 20 000 DA/j.

Le transport durant les fêtes de l’Aïd demeure souvent insuffisant et pénalisant pour les familles. Transports publics, trains, avions, taxis, tramway ainsi que le métro sont sollicités par les voyageurs pour leurs déplacements.

Cependant, les agences de location de véhicules à Oran affichent complet. Une aubaine pour une activité en pleine expansion malgré ses difficultés avec les assurances et la justice lors des vols de véhicules et d’autres délits : “J’ai sollicité plusieurs agences”, affirme A. D. un jeune coiffeur. En effet, le marché de location de véhicules explose ! Même nos compatriotes résidant à l’étranger préfèrent louer un véhicule plutôt que d’en ramener un. “Au lieu de ramener un véhicule par bateau avec tous les frais et les désagréments collatéraux, je préfère louer un véhicule au pays. C’est moins coûteux.

J’ai payé 21 000 DA pour une semaine, soit 3 000 DA/jour”, confie un Oranais habitant Paris. “Les prix varient d’un véhicule à un autre et selon la durée de location. De 2 000DA/j à 7 000 DA/j. Pour les cortèges de mariage, la location d’une Mercedes frôle les 20 000 DA/j”, nous apprend un habitué des locations. De leur côté, les 53 sociétés de taxi qui activent à Oran n’ont pas chômé durant le week-end. Les cimetières, la visite des parents et la famille ont connu une activité particulière. “Même les clandestins n’ont pas chômé”, ironise un chauffeur de taxi. Pour la première fois, les Oranais ont gouté aux avantages du tramway durant la fête de l’Aïd : “C’est pratique. D’habitude j’utilise mon véhicule mais cette fois-ci j’ai préféré le tram car mes parents habitent juste à coté du tracé”, confie Amine, un père de deux jumeaux. Toutefois, il faut rappeler que les localités rurales et les douars subissent la crise des transports. À El-Aoumeur, Slatna, Ménadsia… les familles restent tributaires de la bonne volonté des rares transporteurs et clandestins.

N. B