Oran, La pomme de terre annoncée à 100 DA

Oran,  La pomme de terre annoncée à 100 DA

Une baisse des prix avait pourtant été annoncée et attendue par le citoyen qui patiente toujours.

Toutes les prévisions faites par la tutelle pour la maîtrise des prix de la pomme de terre se sont avérées fausses. En effet, la direction de l’agriculture de la wilaya d’Oran vient d’annoncer une spéculation virulente dans les prochains jours. À force de réitérer les promesses jamais tenues, cette fois, c’est celle de la hausse qui s’imposera à défaut de bonne gestion du système de régulation. Selon ladite direction, la pomme de terre atteindra incessamment 100 DA le kilo, mettant ainsi un peu plus à mal les bourses moyennes. Une baisse des prix avait pourtant été annoncée et attendue par le citoyen qui patiente toujours.



L’explication avancée sur la loi de l’offre et de la demande ne tient pas la route et se vérifie sur les étals des marchés de la ville d’Oran. La pomme de terre, ce légume du pauvre par excellence, est proposée entre 40 et 65 DA le kg, mais nécessairement dans les petits patelins de la wilaya, ce qui n’est pas le cas au marché des Aurès par exemple.

Devenu presque un aliment de luxe, celle-ci est appelée à se hisser à 100 DA le kilo. Faire les courses devient ainsi de plus en plus amer pour les ménagères avec ces prix prohibitifs et ces augmentations que les autorités publiques n’arrivent pas à contrôler. Pour juguler cette problématique, la direction de tutelle annonce un programme d’élargissement de la culture de la pomme de terre hors saison (sous serre), d’une surface agraire de 55 ha. Pour ce faire, ces derniers ont installé des commissions auprès de chaque commune pour réserver des surfaces pouvant atteindre un taux de culture de 13 q à compter du mois de décembre prochain.

De ce fait, l’opinion publique s’interroge sur le programme Syrpalac censé réguler le marché.

En effet, ce dernier reposait jusqu’ici sur 91 q avec en prime 20 t de pomme terre/jour provenant des wilayas limitrophes.

Cette valse des prix continue, et les capacités de ce système de régulation n’y peuvent rien pour imposer des pratiques commerciales loyales et réprimer les spéculations qui nuisent aux citoyens.

H. H.