La première des activités de ce programme de coopération est le lancement d’une étude inédite en Algérie, basée sur une enquête, sur les contraintes et les opportunités des femmes élues locales, en vue d’identifier leurs besoins en la matière.
La participation politique de la femme élue locale sera, demain, au centre d’une journée d’étude organisée au Centre de recherche en Anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d’Oran, a-t-on appris hier des organisateurs. Cette rencontre dont le thème porte sur les contraintes et les opportunités de la participation politique des femmes élues locales a été initiée par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales (MICL) et l’Organisation des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU-Femmes), dans le cadre du programme de coopération entre ces deux parties et en partenariat avec le Crasc.
Plusieurs interventions sont prévues pour cette journée dont celles de la directrice de la gouvernance locale au MIC, de la coordinatrice nationale des Programmes-Pays Algérie, de l’ONU-Femmes et de la sénatrice et ancienne ministre chargée de la Famille et de la Condition de la femme, Nouara Djaâfar. Suite à l’adoption de la loi organique du 12 janvier 2012, instaurant des quotas de femmes à toutes les élections législatives et locales, elles sont aujourd’hui 4.120 à siéger dans les Assemblées populaires communales et 595 dans des Assemblées populaires de wilaya.