Oran: La famille révolutionnaire rallie le RND

Oran:  La famille révolutionnaire rallie le RND

«Tayeb Zitouni a pris le relais en défendant l’Algérie lorsque la menace terroriste était omniprésente un peu partout», dira le sénateur Kazitani.

C’est par le biais du secrétaire général du bureau d’Oran de l’Organisation nationale des moudjahidine, Abdelkader Soumer, qu’ont été prononcés hier l’allégeance et le soutien inconditionnel de la famille révolutionnaire au parti de Ouyahia, le RND, représenté localement par le candidat Tayeb Zitouni.

La cérémonie, à laquelle ont pris part des moudjahidine, moudjahidate et des enfants de chouhadas, s’est déroulée dans les locaux de l’Organisation nationale des enfants de chouhadas. Le premier responsable de l’organisation locale des moudjahidine est longuement revenu sur le parcours militant de Tayeb Zitouni au Front de Libération nationale, c’est-à-dire avant la création du Rassemblement national démocratique. «Il (Tayeb Zitouni) a pris position inflexible et ferme lors de l’avènement de la nébuleuse islamo-intégriste de l’ex-FIS au début des années 1990», a-t-il indiqué, ajoutant que «moi, Zitouni et quelques militants nous nous souviendrons à jamais lorsque nous sortions à minuit de chaque fête nationale pour hisser le drapeau national, alors que la terreur intégriste faisait rage un peu partout», dira Abdelkader Soumer.

«Souvenons-nous», a-t-il plaidé en rafraîchissant la mémoire des présents. «Nous avons résisté et dit non à l’ex-FIS malgré toutes les menaces de mort proférées à notre encontre.»

Sur sa lancée, il a ajouté en soulignant que «nous avons libéré le pays à deux reprises». «La première libération a été arrachée grâce à la révolution du 1er Novembre 1954 tandis que la deuxième l’a été dans le cadre de la lutte contre le terrorisme». Pour Abdelkader Soumer, le soutien de l’Organisation nationale des moudjahidine au profit de Tayeb Zitouni est une suite logique des événements qui se succèdent. Il dira en ce sens que «nous, moudjahidine que nous sommes, soutenons inconditionnellement un enfant de notre famille, un fils de chahid».

«Cet homme a toujours représenté et défendu les moudjahidine», a affirmé Abdelkader Soumer, ajoutant que «nous voterons pour Zitouni même si ce dernier présente sa candidature au sein du Front des forces socialistes». Lui emboîtant le pas, le sénateur Abdelhak Kazitani ne s’est pas trop démené dans son discours en retraçant la vie d’un enfant dont le père est tombé au champ d’honneur lors de la guerre de libération.

Ce même enfant (Tayeb Zitouni) a pris le relais en défendant l’Algérie et bravant tous les défis lorsque «la menace terroriste était omniprésente un peu partout». «Ce sont de tels hommes qu’il faut encourager et pousser de l’avant», a plaidé le sénateur d’Oran et directeur de campagne de Zitouni dans la wilaya d’Oran. «Nous sommes fiers de notre candidat», a-t-il souligné. Prenant la parole, Tayeb Zitouni n’y est pas allé par quatre chemins pour réitérer le programme nationaliste de son parti tout en renouvelant sa disponibilité quant à défendre la nation à tout moment..

Tayeb Zitouni n’est, contre toute attente, pas passéiste en abordant laconiquement les différents rounds noirs qui ont marqué le pays durant la tragédie nationale des années 1990. «Nous devons aller de l’avant», dirat-il, ajoutant que «des jours meilleurs attendent l’Algérie et les Algériens».

D’autant plus, a-t-il renouvelé, «la roue du développement est lancée grâce au programme du président de la République». «La machine est en marche», a-t-il souligné tout en expliquant que «l’Algérie est transformée en un grand chantier ouvert».

En évaluant le niveau de la campagne électorale, Zitouni estime que «les sorties des partis dans le cadre de la persuasion des électeurs sont propres». «Nous n’avons pas constaté un quelconque dépassement, ni injures ni encore moins de diffamations émanant des candidats comme ce fut le cas dans le passé», a-t-il affirmé expliquant que «cela dénote le niveau de la démocratie responsable à laquelle sont soumis les formations politiques en lice».