ORAN : La journée du 1er Mai célébrée par des mariages collectifs

ORAN : La journée du 1er Mai célébrée par des mariages collectifs

02 couples, pour la plupart des orphelins, ont convolés en justes noces lors d’une cérémonie de mariage collectif organisée à la salle des fêtes de Mansourah dans la commune de Bir El Djir par l’association « Sanabil El Ihssana », en présence de plus de 1.500 convives parmi les personnalités du monde de la culture et des arts, du sport et des médias en plus des autorités locales et de représentants de la société civile.

L’initiative de financer et d’aider les jeunes est bonne », se réjouit l’un des futurs époux. « Quand j’ai entendu parler de cette association qui aide ceux qui sont dans le besoin [pour qu’ils puissent se marier], j’ai voulu comme d’autres jeunes y participer. Je remercie tous ceux qui y travaillent pour ce qu’ils ont fait pour nous ». La cérémonie de mariage est pourtant primordiale en Algérie: à de rares exceptions près, c’est elle qui permet aux époux d’entamer leur vie de couple. Et sans l’aide de cette  association caritative, « Sanabil El-Ihsane » (Bienfaisance), ces femmes et ces hommes, orphelins et orphelins de père ou de mère, n’auraient probablement jamais pu connaître la vie de couple. Un imposant cortège nuptial composé de voitures de luxe a sillonné les principales artères de la ville avant d’atteindre la salle des fêtes Mansourah  de Bir El Djir  » où s’est déroulée la cérémonie de mariage. Sur place, les couples ont été accueillis par des troupes folkloriques qui ont créé une ambiance festive très particulière. Des vedettes de la chanson oranaise et du genre « Raï » ont apporté une contribution très remarquée en interprétant des chansons de leur répertoire. Devant les femmes qui accueillent chacune d’elles dans la chambre nuptiale, elles gardent le visage voilé « de peur que leur beauté ne soit volée », en respect d’une vieille croyance encore vivace. Dévoiler leur visage est un privilège réservé au mari quand le couple se retrouve dans la stricte intimité. »C’est une coutume héritée de nos ancêtres, que nous continuons d’appliquer », explique au quotidien Réflexion la maquilleuse  Farida.
Medjadji H.