La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit a procédé, jeudi à Oran, à l’installation du premier « Collège inspectoral » du secteur, à l’occasion d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya.
Appelée également « Conseil inspectoral », cette structure de l’éducation nationale sera installée progressivement dans toutes les wilayas du pays, a annoncé la ministre lors d’une réunion au lycée Hamou Boutlelis avec le corps des inspecteurs de l’éducation des différentes catégories (pédagogie, administration) de la wilaya, en présence du wali d’Oran, des autorités locales et des cadres du ministère.
Mme Benghebrit a souligné que « ce nouvel instrument a pour objectif de fédérer les énergies, car la réussite du processus d’enseignement dépend grandement des missions et de la mobilisation des inspecteurs, avec une vigilance à toute épreuve », tout en rappelant que les inspecteurs de l’éducation jouent un rôle primordial dans l’amélioration des pratiques pédagogiques et administratives.
La ministre a déclaré à l’adresse des inspecteurs « votre mission ne se limite pas à l’inspection et au contrôle. Vous avez un rôle important à jouer dans la formation des enseignants et du personnel de l’éducation nationale et vous devez participer aux travaux de recherche, chacun dans son son domaine d’intervention (pédagogie, administration et finances) ».
Dans le même ordre d’idées, Mme Benghebrit a souligné « nous avons besoin de votre soutien pour mettre en place une école de qualité avec trois mots clés, à savoir initier, élargir et renforcer, ceci pour mettre en ouvre la feuille de route du ministère de l’Education nationale ».
La ministre a, d’autre part, exhorté les inspecteurs à ne pas hésiter à prendre l’initiative dans leurs domaines respectifs d’intervention et à une gestion adaptée du temps scolaire, afin d’arriver à réaliser une année scolaire de 32 semaines effectives d’enseignement, ainsi que d’autres volets de leur mission.
De son côté, l’inspecteur général du ministère de l’Education nationale, Messeguem Nedjadi a expliqué que le collège inspectoral, qui comprend dix membres, constitue « une passerelle entre les inspecteurs et la direction de l’éducation et ministère de tutelle » est également une force de proposition et un interlocuteur de choix avec tous les intervenants de l’éducation nationale.
« Généralement, les inspecteurs sont dispersés, éparpillés et il existe même des conflits entre différentes catégories d’inspecteurs, notamment entre ceux de la pédagogie et ceux de l’administration. Le collège doit réunir tous les inspecteurs, sans distinction et se réunir périodiquement », a-t-il déclaré soulignant que la mission du conseil est de décrire et d’analyser la situation du secteur dans une wilaya. Il participe également à l’élaboration des projets éducatifs.
Doté d’un programme, le conseil rédige des rapports sur la situation qui prévaut dans le secteur, a-t-il ajouté indiquant que cette initiative entre dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance et des mesures prises par le ministère.
« C’est un levier de la mise en œuvre de la politique de l’éducation nationale ».