Passée l’euphorie des résultats des élections, les états-majors de partis qui avaient réussi, grâce à un savant exercice de compromis à se présenter au rendez-vous du 29 novembre, en rangs serrés, se retrouvent aujourd’hui à composer avec des voix discordantes parfois même dans leurs listes élues.
C’est le cas pour la liste FLN d’Oran emmenée par un ancien P/APC, M. Boukhatem. Bien avant les élections, certains de ses colistiers avaient mené une campagne contre lui, se promettant de lui faire barrage même s’il est élu.
Le choix de la direction nationale de le choisir comme tête de liste n’a pas été du goût de certains cercles qui gravitent autour des pôles qui se disputent les clés du siège de la mouhafadha d’Oran. Et au moment où dans certaines localités, des tractations sont menées pour tisser des alliances, à Oran, on se crèpe le chignon dans les rangs du FLN.
La guerre fait rage aujourd’hui entre trois pôles qui veulent prendre le contrôle de l’APC d’Oran. Et c’est ce qui explique le silence radio constaté aussi bien chez les militants que chez les élus qui se livrent à une bataille d’arrière-garde qui pourrait emporter les dernières apparences d’unité et de légalisme que conserve encore le vieux parti à Oran.
Sur un autre plan, des citoyens de Hassi Bounif nous ont contacté pour faire part de leur étonnement de voir un candidat MSP remporter un siège dans la nouvelle APC. «Ce dernier fait de fréquents séjours à l’étranger et notamment au Pakistan où il est actuellement. Comment ce détail a échappé lors de l’enquête d’habilitation.
De plus, son parti est au courant de ses fréquents voyages à l’étranger, comment pourrait-il siéger à l’APC tout en étant retenu par ses obligations personnelles», affirment des citoyens. Ces derniers estiment que les services de sécurité auraient dû s’intéresser aux motifs des séjours au Pakistan de ce candidat qui a réussi à se placer sur le podium lors des dernière élections locales.
F. Ben