Oran : fermeture de 5 cafétérias et salons de thé

Oran : fermeture de 5 cafétérias et salons de thé

Cinq (5) établissements entre cafétérias, salons de thé et restaurants situés au quartier Akid Lotfi (Oran), ont fait l’objet de fermeture pour vente illégale de produits tabagiques (chicha), a-t-on appris jeudi des services de la direction du commerce d’Oran

Suite à une plainte de 150 riverains résidant à haï Akid Lotfi faisant état de consommation de produits tabagiques non autorisés (chicha), les services de la protection du consommateur et de la répression de la fraude  de la direction du commerce d’Oran ont opéré un contrôle au niveau de ces établissements, a indiqué à l’APS le chef de bureau des produits industriels et services à la direction du commerce d’Oran, Mohamed Bachir Boutaleb, ajoutant que des procès verbaux de fermeture des locaux ont été dressés à l’encontre des contrevenants pour infraction aux dispositions réglementaires concernant cette activité . L’enquête qui intervient dans le cadre de la lutte contre la consommation  de chicha, est toujours en cours, ciblant cette fois-ci, les vendeurs du narguilé, un produit de contrebande, également non autorisé, a ajouté le même interlocuteur, qui précise que l’exercice de cette activité en Algérie est subordonné à la délivrance d’une autorisation préalable par l’autorité de régulation du marché du tabac et des produits tabagiques. Au plan médical, comme en témoigne une correspondance de la direction de la santé et de la population, la chicha est un produit toxique, exposant la population de jeunes notamment à des risques d’intoxication à long terme à travers le monoxyde de carbone ( CO) et le fait d’aspirer la fumée pose des problèmes de transmissibles telles que la tuberculose et l’hépatite, a-t-il soutenu.

Par ailleurs, les services de contrôle de la direction du commerce d’Oran ont dressé des procès verbaux de proposition de fermeture de 3 ateliers de tabacs à chiquer, situés à la zone d’activité d’Es-Sénia pour une infraction liée au défaut de registre de commerce. Ces derniers disposent d’un registre de commerce de conditionnement et non de fabrication, a-t-on relevé de même source, qui précise que cette activité réglementée est soumise à un agrément délivré par les services du ministère des Finances (Direction générale des impôts). Cette opération de contrôle s’est soldée par la saisie dans ces trois ateliers de respectivement 6.120  et 180 kilogrammes de tabacs à chiquer et 12.960 unités tabacs à chiquer conditionnées dans des sachets de 30 grammes chacune, a-t-on indiqué de même source. Cette enquête a été menée sur la base d’information parvenues aux services de l’administration centrale du ministère du Commerce faisant état de commercialisation sur le marché national d’un certain nombre de marques de tabacs à chiquer présentant un risque potentiel pour la santé du consommateur, comme le confirme une étude réalisée par l’Institut national de criminalistique et de criminologie relevant de la Gendarmerie nationale, qui a constaté des contaminations microbiologiques, chimiques et physiques dans certaines marques analysées, à l’exception des produits fabriqués par la SNTA, a-t-on souligné

APS