Oran / Environnement ,En attendant les centres d’enfouissement techniques

Oran / Environnement ,En attendant les centres d’enfouissement techniques

Plus de 7,5 millions de mètres cubes de déchets solides ménagers attendent d’être traités.

C’est ce qu’a indiqué hier, mercredi, le directeur de l’environnement d’Oran.



«Ces déchets sont stockés dans des décharges fermées, en attendant la création de Centres d’enfouissement technique (CET)», a déclaré Mohamed Mekakia à l’APS à l’issue d’une communication animée lors d’un forum d’exposants, organisé en marge du 9e Salon international des équipements, des technologies et des services de l’eau, qui prend fin aujourd’hui.

La mise en fonction des CET permet la fermeture et la réhabilitation des décharges à travers les communes de la wilaya, a-t-il ajouté, rappelant que 6 sur 19 sites de décharge existant à Oran «ont été déjà éradiqués et que les autres ne tarderont pas à suivre». Le traitement des déchets se fait dans deux CET fonctionnels à Oran, en attendant la réception de deux autres actuellement en réalisation et dont la réception est prévue pour le premier semestre 2014.

Les deux centres prennent déjà en charge plus de 80 % des déchets ménagers que produit la wilaya. La réception des deux autres permettra la prise en charge des 20 % restants et le traitement des 7,5 millions de m3 stockés. La construction des quatre centres d’enfouissement technique entre dans le cadre du Schéma directeur de gestion intégrée des déchets solides urbains d’Oran, qui divise la wilaya en quatre entités géographiques (est, ouest, sud et centre), dotant chacune de différents équipements de traitement des déchets. Dans le même cadre, M. Mekakia a indiqué que plusieurs projets ont été lancés pour la réalisation d’autres équipements de traitement des déchets, à savoir des centres de tri, des stations de transfert et des déchetteries.

Les centres de tri qui seront localisés à El-Ançor, Bethioua, Arzew et Oran (le plus grand), dont la réception est également prévue pour le premier semestre 2014, offriront la possibilité d’exploitation des déchets recyclables.

Soulignons que depuis plus d’une quinzaine d’années, Oran n’arrive plus à se débarrasser convenablement de ses ordures ménagères. C’est une véritable équation que l’on tente de résoudre, en vain.

La question est toujours d’actualité et lui colle à la peau comme une sangsue. Du coup, El-Bahia a perdu de son charme et de son statut de ville méditerranéenne.

Oran reste ainsi insalubre à longueur d’année et des décharges sauvages à ciel ouvert poussent comme des champignons, encouragées par un incivisme inacceptable d’un grand nombre de citoyens. Du coup, les rongeurs, surtout les rats, ont envahi plusieurs immeubles et cités d’Oran.

R. L. / APS