Le phénomène de l’immigration clandestine prend de plus en plus d’ampleur en Algérie. Elle hante et le gouvernement ne semble point trouver de solution. Chaque jour, des dizaine de petites embarcations quittent les côtes algériennes en direction de l’Europe, qui parait devenir la solution ultime, pour une jeunesse désœuvrée, décidée a tenter la folle et suicidaire aventure en mer. Douze nouveaux candidats à la mort en mer, viennent d’être interceptés à l’ile de Paloma à quelques miles de la cote andalouse.
Agissant sur information, les unités du groupement territorial des gardes-côtes d’Oran ont intercepté avant hier 12 candidats à l’émigration clandestine au nord-est de l’île de Paloma au large de la côte des andalouses dans deux opérations distinctes. La première opération s’est soldée par l’interception à minuit 15 minutes, en mer, de 12 personnes dont une femme, qui ont tenté leur aventure, à bord d’une embarcation pneumatique, à 10 miles, au nord -est de l’île de Paloma, selon les précisions fournies par les garde-côtes. Les mis en cause avaient pris le départ, la nuit, à partir de la plage des Corales (Aïn El Turck), à l’ouest d’Oran, à destination des côtes ibériques, avant d’être interceptés et remis, après enquête et formalités d’usage, à la gendarmerie nationale, a ajouté la même source. Les mêmes unités du groupement territorial des gardes-côtes d’Oran ont, dans une deuxième opération mardi, mis en échec une autre tentative d’émigration clandestine de 18 autres personnes, parmi lesquelles se trouvaient 2 femmes, un mineur, selon la même source. Ces « harragas » qui étaient à bord d’un grand bateau, ont été enfoncés de plein fouet sur un rocher au niveau du large de la plage des Corales. Ils ont été secourus par les gardes côtes, à 8 miles, au nord-est des Corales.
Medjadji Habib